Je raconte Monemvasia comme on entrouvre une vieille porte de pierre, senteur de jasmin et sel marin. Entre citadelle et ruelles pavées, l’histoire respire encore. Ce poème-acrostiche suit les murs et les pas, invite au voyage et à la mémoire.
Monemvasia en dix lettres, tenues par la mer et le souffle des siècles
Origine au VIe siècle, exil et fondation qui sculptent mon âme.
Nuits de jasmin, cloches et chants byzantins tissent ma douce âme.
Escaliers pavés, ruelles médiévales où marchèrent les Vénitiens, habitent mon âme.
Mémoires ottomanes et républiques modernes, strates qui gardent mon âme.
Vestiges de port, portes de la mer et remparts — panoramas qui arrachent l’âme.
Agapes de poissons, vins du Peloponnèse et fêtes populaires parlent à mon âme.
Sainte-Sophie, fresques et petites églises byzantines veillent sur mon âme.
Immensité marine, grottes et marchés d’épices, souffle salé qui ranime l’âme.
Amour de voyageur: viens pour l’histoire, repars transfiguré, portant mon âme.
Monemvasia n’est pas seulement une carte: c’est une voix. Elle porte les gestes des artisans, le frottement des pierres, les repas partagés au couchant. Viens écouter ses murs; ils ont tant à dire.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche lyrique, tonalité élégiaque et romanesque.
Thèmes Abordés: amour pour la ville, mémoire byzantine, empreintes vénitiennes et ottomanes, vie quotidienne et patrimoine.
Atmosphère Évoquée: embruns marins et jasmin, ruelles de pierre au soleil couchant, cloches et marchés animés.
Invitation du Poète: Visiter pour voir la citadelle, les églises byzantines, goûter la cuisine locale, marcher sur les remparts et contempler le large.