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Murmure du Vent

Au cœur des bois murmure un souffle léger,
Ondée douce emportant des contes séculaires,
Dans ses bras invisibles il commence à berger,
Les feuilles en frissons dessinent en lumière.

« Murmure du Vent » : un poème sur le vent mystique,
racontant une histoire fantastique et charmante guidée par ses murmures.

Il cavalcade dans l’air, danseur inarrêtable,
Ce vent qui porte en lui des murmures fantastiques,
Messager des époques, témoin inégalable,
De secrets ancestraux, et de mythes antiques.

Il est le compositeur d’une symphonie sauvage,
Orchestre du feuillage, et des herbes hautes,
Le vent avec douceur brode le paysage,
D’une mélodie qui jamais ne se faufile en faute.

Là-bas, sous l’ombre frêle d’une tour oubliée,
Où les pierres s’entassent en murmures anciens,
Le vent vient caresser la mousse emmitouflée,
Chantant les légendes d’amour et de liens.

Il déploie ses rafales en sentinelle fidèle,
Gardiennes des histoires qu’il transporte en lui,
Raconte l’aventure de la belle immortelle,
Et du chevalier dont le cœur jamais ne fut aigri.

Au fil de ce récit devenu presque légende,
Où chaque créature magique a son quatrain,
Le vent s’infiltre et guide sans jamais nous prendre,
Vers des mondes lointains, hors du temps, sereins.

Il est le narrateur d’un royaume éthéré,
Où les nuages flottent comme des palais célestes,
Par son impulsion, les herbes sont dorées,
Et à travers lui, chaque pétale atteste.

S’élance alors le conte d’un dragon céleste,
Dansant parmi les étoiles, tissant des aurores,
Son haleine devient vent, puissant et modest,
Et dans son sillage, la nuit scintille et décore.

Sous la voûte céleste où luit la voie lactée,
Le vent raconte l’histoire des nymphes et des fées,
Dans chaque sifflement, une vérité cachée,
Se révèle à ceux qui savent écouter.

Mais voilà que s’avance l’embrun de l’aube claire,
Les flots de l’air s’adoucissent et bercent l’horizon,
Le vent dans sa quête, l’étreinte atmosphérique,
Caresse le monde dans un dernier frisson.

Il chuchote aux humains, dans un souffle divin,
Les récits fantastiques d’un monde enfoui,
Nous invite à chercher, au-delà du chemin,
Les merveilles cachées que seule l’âme conçoit.

Ainsi chaque murmure est une porte ouverte,
Sur l’infini des rêves, le possible infini,
Quand le vent se fait doux, il nous entrouvre l’Univers,
Et nos cœurs, allégés, s’envolent sans bruit.

Laissez donc le vent vous parler de magie,
De ces contrées lointaines où tout reste à écrire,
À chacun de ses souffles se dévoile une vie,
N’attendez pas demain, à votre tour de le lire.

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