Je chemine sur les quais comme on tourne une page d’argile, chaque pavé porte un siècle.
La Loire murmure et la ville s’agenouille devant ses Palais et ses ateliers.
On entend les cloches, on respire le vernis chaud des faïenceries et l’air humide des matins.
Chant des pierres et du fleuve
EÉcrite au souffle des ducs, le Palais Ducal, éclat de pierre Renaissance, veille en mémoire
VVirevoltent les ogives de Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, vitraux et cloches tissent la mémoire
EÉclat des ateliers où la faïence de Nevers prend vernis et couleur, argile qui fait mémoire
RRepos discret de Bernadette au couvent des sœurs, pèlerinage et prière demeurent mémoire
SSous les marchés et les festivals, les quais offrent paysages, savoir-faire et saveurs en mémoire
Je marche et la ville répond, catalogue de gestes, de glaçures et de pierres usées par les pas.
Visiter Nevers, c’est écouter la Loire, feuilleter les siècles au Palais, goûter la faïence vive des ateliers.
Revenir le soir, quand les cloches mêlent leur son au vent du fleuve, c’est comprendre pourquoi elle perdure.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche, ton lyrique et méditatif
Thèmes Abordés: amour pour la cité, mémoire historique, artisanat (faïence), pèlerinage et vie quotidienne
Atmosphère Évoquée: brume de Loire, odeur d’argile et de vernis, cloches et murmure du marché
Invitation du Poète: parcourir le Palais Ducal, la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, visiter les ateliers de faïence et flâner sur les quais