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N’importe Qui Est Toi

N’importe Qui Est Toi de Julia Lepère est un poème poignant qui aborde le thème du silence à travers le prisme de la mémoire et de l’identité. Écrite pendant le 21ᵉ siècle, cette œuvre révèle une sensibilité unique face à la vulnérabilité de l’être humain. Lepère utilise des images puissantes pour évoquer des sentiments de perte et de quête, faisant de ce poème une lecture incontournable pour ceux qui s’interrogent sur la nature de l’existence.
Je repense Seul le silence m’entourait Je m’ai noyée, je reprends je me suis Avec la poussière j’aimais jouer Entre les pierres des statues, il me semble Que cela commençait Tu durcis ton ombre De trois figures de pierre Tu entends le vacarme Dans la forêt t’étouffent fougères pousses Yeux animaux La vie t’échappe Tes mains jouent dans la poussière pour Saisir avant que tombe Jusqu’à la pluie Ta déroute de mots *** Tu repenses Il faudrait s’échouer au silence Couvrir comme tes ancêtres amour enfant Leurs cheveux cendres Ne pas penser que les trains ôtent, penser A l’outremer de ton regard Juste au bord du bleu Tu voulais arriver aux corps mort des marais Dans la tête un soleil cou coupé des mots volés Tu reprends Devant toi Le soleil comble la mer, se coupant Tu penses aux corps morts –un corbeau marin passe Tu lui demandes si la mer tue comme les marais *** Tu repenses Je m’ai noyée j’ai peur de tout Je pensais à un homme dans un train un bout de pain Rendu appartenu, un homme où respirer Rétablit le rivage Maintenant il Comble le silence en écartant tes bras Ton corps échappé d’eau Il te rappelle quelqu’un A cause du soleil aveugle D’un polaroid enfant blond *** Tu repenses En dessous il y avait La peau coupée son odeur souple À l’odeur des marais, et puis Cerner mon corps hors Du lieu forêt Tu erres, ta présence semble fragile A l’homme gorgé d’eau Tu voudrais que les ombres reviennent *** Tu repenses Si une grille imaginaire s’ouvrait Si la maison de pierre contenait d’autres maisons Je ne pèserais plus de mon poids Je reconstruis, je suis nouvellement Ton amour s’écarte de toi, et quand tu dis amour Tu veux ne pas penser peau au soleil coupée Tu tuméfies des lambeaux d’union Comme poésie voudrait A présent Personne de toi ne se détache *** Tu repenses J’ai dans la tête des polaroids, j’agite Je regarde l’image s’inventer par le vent Du large ponton je crie vers un enfant blond Tu pensais partir d’où quelque part Qui ne serait pas la vie Tu ne savais pas comment Un souvenir d’ailes t’élance parfois Tu deviens un large ponton *** Tu repenses Si je cherchais peut-être était-ce Une chose impossible, enfouie Dans la mer qui ne déterre rien Tu pensais respirer sous l’eau, ton corps Où les poissons mordaient Sur le rivage le nouvel homme le mord aussi Et le bruit de succion rappelle Mais ta peau s’endolore autrement *** Tu repenses Est-il possible que quelque chose résiste à vivre Qu’au fond du noyau dur du sens, je dis âme-amour, Un mot pour que je m’entende appeler Tu te reprends, serait-il possible que quelque chose résiste A mourir *** Tu repenses Aux animaux qu’on abat J’aurais pu voir dans les yeux d’un animal Le vacarme tenu lieu de forêt Je tisse des fils de pitié sans comprendre qu’ils me mènent A un cri noyau dur du sens, Dernier appel, amour-âme un mot N’importe qui toi animal aux plages décalquant Ton image et rugissement Feulement Hurlement De plus loin tu te tiens et la mer ne t’a jamais paru Si indifférente si Terrée dans son cri *** Tu repenses Tout a commencé je m’ai me suis noyée Contre une porte moi Je suis pleine de mots de gens de champ pourtant Je n’ai vu aucun champ de bataille Dit-on encore champ de bataille Un bateau ça dépend La poésie te traverse par syllabes Ne parler de la peau quand elle est fil sur la lisière du corps Sous tes yeux les pontons Ont les leurs menant D’autres trajets Langueur commune
Ce poème nous invite à réfléchir sur notre propre identité et notre rapport au silence. N’hésitez pas à plonger plus profondément dans l’œuvre de Julia Lepère et à partager vos réflexions sur ce texte captivant.

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