Dans le berceau d’azur où s’éveillent les vagues,
S’étend un infini, un abysse si vague,
Où l’amour, comme l’eau, flue, déferle, s’élance,
Dans l’étreinte saline d’éternelle danse.
Aux confins de ce monde, où l’horizon se fond,
Le cœur, frêle esquif, chavire sous le pont,
Sous le ciel éthéré où se mirent les étoiles,
Où chaque goutte d’affection est une toile.
Amour, océan sans bornes, aux flots tendres,
Toi qui berces les âmes, les poussant à se rendre,
A l’appel du grand large, au creux de tes bras,
Aux marées de passion, aux doux éclats.
Les rivières du désir mènent à tes eaux,
Fusionnant leurs courants, cachant les maux,
Dans tes profondeurs, les secrets bien gardés,
Et les trésors d’affection à jamais éthérés.
Des récifs de douleur, tu connais la rudesse,
Mais aussi la caresse des plages de tendresse,
Dans le flux et reflux, dans la tempête, le calme,
Ton amour, vaste maelström, est une pommade.
Quand les tempêtes rugissent, défiant ta clémence,
Tes vagues se dressent en puissantes défenses,
À chaque embrun qui s’envole, une promesse faite,
Que même dans la tourmente, l’amour est une fête.
Là où se posent les âmes, naufragées, trouvées,
Nos cœurs se lient et tissent, en échos, bercés,
Car l’océan d’affection, d’amour infini,
Emporte dans ses eaux le sens de cette vie.
Sur la grève, les serments se font écume,
Dans le ballet des vagues, dans leur brume,
Se noient nos solitudes, nos peines à l’unisson,
Fusionnant avec l’eau, dans pure communion.
Alors, que les marins de l’âme prennent garde,
Naviguant sur les mers d’un amour sans barre,
Car c’est dans cette quête, ce périple émotionnel,
Que bat le vrai mystère, le cœur éternel.
Sous la voûte stellaire, les amants se donnent,
Guidés par la lueur que la lune étonne,
L’océan d’affection, à jamais, les porte,
Sur les flots de la vie, là où l’amour escorte.
Que chaque valse des vagues soit une symphonie,
Un chant pour les cœurs qui jamais ne s’oublie,
Pour ceux qui osent plonger, sans peur, avec foi,
Dans les océans d’affection, l’amour est roi.
