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Ombres du Jardin des Illusions

Ce poème explore la quête désespérée d’un orphelin à la recherche de sens au milieu des ombres et des souvenirs. À travers des images poignantes de la nature et de la mélancolie, il nous plonge dans une réflexion sur l’amour, la perte et la fragilité des promesses.

Ombres du Jardin des Illusions

Dans l’ombre d’un soir où le destin se brise,
Vint naître en silence un orphelin de la nuit,
Errant, l’âme lourde, ô quête en quête indécise,
Dans un vaste jardin aux mystères enfouis.
Ses yeux, miroirs d’espoirs perdus et fanés,
Reflétaient l’amertume d’un passé disparu ;
Le cœur meurtri, il vague aux chemins reniés,
Cherchant, en cet écrin secret, un sens absolu.

Au seuil de ce refuge aux senteurs d’éternité,
Où chaque pétale murmure d’anciens serments,
L’enfant, tel un songe, s’abandonne à la beauté
Des allées feutrées, aux ardeurs de temps mouvants.
Le vent, complice discret, effleure les lauriers,
Racontant en soupirs l’histoire de vies brisées,
Tandis qu’en son sein, bat le secret d’un passé
Que nul ne sait, ni l’ombre ni le soleil éclatant.

La nature pare l’instant de reflets mélancoliques,
Quand le ruisseau de la vie charrie d’amers regrets ;
Et l’orphelin, en quête d’une lumière unique,
Entend l’écho d’un serment en vain qu’il avait fait.
Il avait promis aux cieux en une prière pure,
De suivre en son cœur la voie de la vérité,
Sans jamais trahir l’âme à l’humble aventure,
Lui qui, chancelant, vers l’infini se tourna, sans pitié.

« Ô destin cruel, » murmure-t-il aux étoiles,
« Pourquoi brises-tu l’alliance d’un cœur sincère ?
Aie pitié, toi qui comprends les âmes défaillantes,
Révèle-moi la voie vers une lumière claire. »
Sa voix, telle une cloche qui sonne l’adieu,
Résonne dans le silence d’un jardin en pleurs ;
Et l’ombre, complice funeste, voile d’un voile bleu
La certitude d’un rêve, l’espoir des heures meilleures.

Sur le sentier tortueux, il rencontra une muse,
Une silhouette éthérée, aux yeux d’un ancien or,
Dont le regard semblait effacer les vastes ruses
D’un destin implacable, où le bonheur se meurt encore.
« Viens, » dit-elle d’une voix dont l’éclat rassure,
« Contemple ce lieu où l’âme se perd en douceur,
Où chaque fleur pleure en secret la blessure
D’un serment jadis échangé en un instant de bonheur. »

Ainsi, en son cœur meurtri, renait un doux mirage,
L’espoir d’entamer un chemin d’une noble allure ;
La muse, tel un astre guidant en son sillage,
Lui offrit une parole pure, une feinte armure.
Le serment éternel, jadis gravé en lettres d’or,
Se vit réinventé dans le murmure des feuilles,
Mais le destin, en sa farce, en fit un songe mort,
Effaçant les serments pour des lendemains en deuils.

Au cœur du jardin secret, l’orphelin s’abandonnait,
Chaque pas sur la mousse était un écho discret
De l’engagement juré, en une humble offrande,
Tandis qu’en son âme vibrante, une lutte renaît.
« Je jure encore, » répétait-il, « de suivre la vérité,
De chérir l’instant d’amour, de ne point renier
Le serment au-delà des ombres de l’immensité,
Guider par mon cœur le destin de l’humanité. »

Mais les cieux, implacables, d’un nuage obscur, se mirent,
Et la muse, désormais lointaine, se fit évanouir.
Une tempête funeste, aux éclairs de souvenir,
Déchira le voile doux, brisant l’ultime délire.
Le pacte, jadis si pur, fut consumé par le vent,
Les serments d’autrefois se muèrent en échos tristes ;
Et l’espoir, ce doux rêve, sombra dans l’océan
D’un destin de tourments, de douleurs immenses, d’un exil réaliste.

Dans l’obscur labyrinthe d’un destin oublié,
L’orphelin, désemparé, erre en vain sur la terre,
Les vestiges d’un serment, par le temps dissipé,
Deviennent une larme amère en l’âme solitaire.
Les fleurs du jardin pleurent, en cadence les regrets,
Chaque pétale est un mot d’un adieu solennel ;
Le charme du lieu se brise en un dernier reflet,
Où l’espoir s’éteint, englouti par l’ombre infidèle.

Au détour d’un allée, dans la clarté déclinante,
Le fardeau du serment, par les vents démantelé,
Rejaillit d’un moment en une vision troublante,
Où jadis l’amour pur semblait à jamais scellé.
« Viens, » disait la voix lointaine d’un écho d’antan,
« Souviens-toi de la promesse en ce doux crépuscule ;
Laisse ton cœur troubler l’ombre d’un serment vain,
Et que tout l’amour sincère en ton âme s’accumule. »
Mais l’orphelin, égaré dans ses doutes amers,
Ne vit que regret et voile d’un bonheur fané,
Se mirant en un songe brisé par des maux sévères,
Où l’espoir perdu demeure, éternel et damnée.

Le jardin secret, jadis sanctuaire enivrant,
Devint le théâtre d’une lutte contre le temps,
Où la nature se faisait la garde des serments,
Et l’ombre, impitoyable, éteint les derniers accents.
L’orphelin persista, encore ivre de ses vœux,
Ignorant que le destin, malgré ses nobles ardeurs,
Peut renvoyer en silence l’amour et les voeux,
Brisant d’un coup fatal tous les rêves enchanteurs.

Les jours virent s’écouler en un flot douloureux,
Où la lutte du cœur en vain défiait le sort ;
L’espoir, tel un papillon, naquit puis devint ombre,
Et l’âme de l’enfant se noya dans le remords.
Son regard, naguère éclatant d’un verbe de feu,
Se fit terne, pleurant l’absence d’un guide loyal ;
Chaque arbre, chaque pierre, en un cri silencieux,
Rappelait le serment brisé, l’ultime coup fatal.

« Ô destin, pourquoi, en cette heure funeste,
Brises-tu l’alliage d’un serment si sincère ?
Laisse au moins à mon cœur l’éclat d’une clarté céleste,
Pour que vive encore la flamme d’un amour éphémère ! »
Ces mots, portés par le vent, se perdirent dans l’ombre
Des feuilles en lambeaux et des branches désolées,
Les échos de ce vœu sincère, que la tristesse encombre,
Furent engloutis à jamais dans la nuit insensée.

La muse, jadis guide, se fit ombre irréelle,
Dispersant ses dernières lueurs sur la rosée ;
L’orphelin, sans retour, vit son rêve chanceler,
Pleurant en monologue la trahison achevée.
Chaque pas dans le jardin devenait supplice,
Chaque arbre une relique d’un serment oublié,
Et le charme qui s’effaçait en une triste malice
Laissait l’âme en lambeaux, par la douleur effrayée.

Enfin vint l’heure funeste où le destin se scella,
Par un ultime écho d’amertume et de pleurs ;
Le serment, jadis grave, en une larme se délia,
Et l’espoir, en un cri, se ravit de toutes ses fleurs.
L’orphelin, contraint aux abîmes d’un silence amer,
Laissa son cœur en berne, abandonné et las ;
Le jardin, témoin muet d’un serment éphémère,
Gardera à jamais la trace d’un adieu mortel, las.

Dans la pénombre du soir, l’âme naufragée erre,
Son regard se perd en quelques lueurs dérisoires ;
Le serment, maintenant brisé, n’est plus qu’un fer de terre,
Écho d’un espoir mort, pour toujours en suspens, illusoire.
Ainsi finit sa quête, en des heures d’amère douleur,
Dans un jardin secret où se scella sa solitude ;
L’histoire d’un orphelin, prisonnier de sa lueur,
Offre à l’univers la leçon d’une tragique certitude.

Les roses, en silence, pleurent leur éclat perdu,
Et le vent, dans ces lieux, raconte en des soupirs
L’éternel serment rompu, à jamais incompris,
Où se mêlent regrets, adieux et vaines délires.
L’esprit du jeune enfant, en échos d’antoine et d’or,
Résonne dans chaque pierre de ce jardin maudit ;
Son âme, désormais errante, loin de tout confort,
Porte l’amertume d’un rêve en un chagrin infini.

Oh! Amers destinées, que la vie sans pitié
Bruissent en de sombres vers de blessures oubliées,
Laissez que nos cœurs, en une plainte ajustée,
Soient les chroniques d’un espoir à jamais brisé.
L’histoire que voici, gravée en larmes sur la pierre,
Est le chant d’un serment, d’un vœu en punition,
Un hymne tragique, aux résonances de la Terre,
Où s’entrelacent tristesse, espoir et désolation.

Ainsi, dans l’ultime heure, l’orfèvre du destin
Façonna en silence le récit d’un cœur meurtri,
Dont le serment perdu, aux accents funestes et chagrins,
Scella l’ultime adieu à ses rêves inassouvis.
Et le jardin secret, empli d’ombres et d’échos,
Conserve en ses recoins la mémoire enfiévrée
D’un serment éternel, aujourd’hui brisé en morceaux,
Témoignant de l’espoir vain d’une destinée injuriée.

Que sache l’humanité, en ces vers empreints d’angoisse,
Qu’en chaque serment, en chaque rêve et en chaque prière,
Se cache le reflet d’une âme en lutte, en farouche
Désir de vérité, malgré l’ombre sur la terre.
L’orphelin en quête, en vain cherche la lumière,
Et dans ce jardin muet, où le destin s’est scellé,
Il demeure à jamais prisonnier d’une chimère,
Un écho tragique d’un espoir désormais envolé.

À l’heure où le jour s’efface, l’âme se recueille,
Et pleure en silence l’adieu d’un serment défunt ;
Ce jardin, jadis enivrant d’une promesse vermeille,
N’est plus qu’un théâtre d’un rêve devenu illusoire,
Où, dans le souffle glacé d’un vent éternel,
L’ultime soupir d’un serment se meurt, funeste et froid,
Et l’orphelin, errant seul au cœur du destin cruel,
S’efface, tel un mirage, devant l’abîme de ses choix.

Ainsi s’achève, en ces alexandrins de douleur,
L’histoire d’un orphelin, condamné à la solitude,
Dont le serment perdu, aux ailes brisées en malheur,
Laissa l’empreinte vive d’un destin en multitude.
Que ces vers, en leur lyrisme, éveillent en nos cœurs
La conscience de l’ombre qui habite nos aspirations,
Car même l’espoir le plus pur se meurt, sans lueurs,
Dans le vaste jardin des illusions et des désillusions.

Ô lecteur, laisse en toi la trace de cette tristesse,
Chaque vers, chaque rime, tel un écho inéluctable,
Te rappellera qu’en nos âmes, malgré toute allégresse,
Pèse l’ombre effroyable d’un rêve inadéquatable.
Et que, dans le jardin secret de nos existences,
Se trouve l’éternel serment brisé par le temps qui court,
Un témoignage poignant de notre misère immense,
Où s’éteint, pour toujours, l’espoir d’un avenir amour.

Ainsi se conclut ce chant aux nuances tragiques et sublimes,
Où l’orphelin, en quête de vérité, succombe à son destin.
Son serment, naguère éclatant, se perd en vents et rimes,
Et dans le jardin des illusions, demeure un éternel chagrin.
Puisque l’espoir s’envole, laissant un vide indélébile,
Que jamais nos âmes n’oublient ce serment désuni et brisé,
Car dans l’ombre de notre humanité, inflexible et vulnérable,
Se cache le reflet douloureux d’un rêve à jamais effacé.

À travers les mots de ce poème, nous sommes invités à réfléchir sur nos propres serments, sur la manière dont ils façonnent nos vies et parfois nous échappent. Dans chaque souffle du vent, dans chaque pétale qui tombe, se cache la mémoire d’un espoir éteint, nous rappelant que même dans l’obscurité, la lumière de nos rêves peut toujours briller, même faiblement.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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