Sous le ciel infini de l’Adrar, la cité s’énonce en pierre et en mémoire. Les vents racontent les siècles de caravanes, et la lumière cisèle les murs d’ocre. Ici, chaque pierre respire une histoire qu’on peut entendre.
Portrait chanté d’une cité caravanière
Une caravane de sel et d’or inscrit sa voie sur le sable et la mémoire dorée
Ancienne au cœur médiéval, fondations tissées des échanges transsahariens dorée
Des minarets, des puits et du souk montent le parfum de menthe et d’épices dorée
Au bord des palmeraies et des dunes, le temps colonial s’effleure et se mêle dorée
Nuits où l’adhan, les cliquetis de chamelles et la brise sculptent la cité dorée
Echos d’artisans, d’encens et de manuscrits : Ouadane porte son histoire dorée
Que l’on vienne pour le silence des ruelles ou pour la rumeur du souk, la ville accueille. Les pierres parlent de routes lointaines et d’artisans qui façonnent encore le monde. Partir vers Ouadane, c’est prendre le temps d’écouter le Sahara.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: forme acrostiche déployée en hommage à la cité
Thèmes Abordés: mémoire des caravanes, patrimoine des ksour, échanges transsahariens, traces de l’ère coloniale, vie quotidienne et artisanat
Atmosphère Évoquée: ocres dorés, senteur de menthe et d’épices, souffle de sable, adhan au crépuscule, cliquetis de chamelles
Invitation du Poète: visiter pour le patrimoine et l’architecture du ksar, rencontrer les artisans, traverser dunes et palmeraies, vivre la sérénité des nuits sahariennes