Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .
Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.
⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.
Profitez-en !
Pastourelle
Le poème ‘Pastourelle’, écrit par Gavaudan, s’inscrit dans la tradition de la poésie médiévale, mettant en lumière une rencontre amoureuse magnifique. À travers des descriptions riches et évocatrices, l’auteur nous plonge dans un moment suspendu où deux âmes se reconnaissent et s’éprennent l’une de l’autre. Ce poème demeure pertinent, car il évoque des émotions universelles telles que l’amour, la nostalgie et la connexion humaine, tout en illustrant la beauté de la nature environnante.
L’autre jour, par un beau matin Passant les hauteurs d’un coteau Je vis auprès d’un aubepin Une fille ornée de soleil. Elle ressemblait à s’y méprendre A une aimée d’autrefois. Je fis un détour vers elle. Rieuse, elle me salua. Alors, joyeux, je descendis De mon cheval. À peine à terre, Elle prit ma main, me fit asseoir À l’ombre tendre d’un tilleul Sans poser la moindre question. Étais-je ou non connu d’elle ? Mais bien sûr! Pourquoi mentir? Elle baisa mes yeux, mon front. Je crus défaillir de plaisir Quand ses beaux cheveux m’effleurèrent. – Vous ici, belle ? Assurément, Dieu a voulu notre rencontre ! – Oui seigneur, II nous réunit. Je ne désirais rien d’autre ; Je vous prie, bien me plairait Le jeu d’amour interdit ! – Amie, si je devine bien J’aurais grand tort de me plaindre. Vous me montrez tant de bonté Que je veux vous dire un secret : Amour m’a repris son cadeau, Celle qui tant me plaisait Est partie je ne sais où Et j’en suis inconsolé. – Seigneur j’entends et je comprends Mes nuits ne sont que veilles tristes Depuis que vous m’avez quittée Le sommeil déserte mes yeux. L’amour qui tant vous éloigna Me fit souffrir. C’est fini. Puisque notre compagnie N’en sera que plus plaisante. – Mon amie c’est ma bonne étoile Qui m’a conduit auprès de vous Pour m’éjouir de pré en lit. – Votre joie est mienne. Merveille ! Pour vous et pour moi tout est bien. Grâce à nous deux aucun lieu N’attire ailleurs nos désirs. Le dieu d’Amour visa juste ! Eve, seigneur a transgressé L’interdit qu’on lui avait fait. Qui me blâmerait d’être à vous Perdrait son temps en vains babils !
En lisant ‘Pastourelle’, nous sommes invités à nous souvenir des moments magiques de nos propres vies. Que ce soit par l’exploration d’autres œuvres de Gavaudan ou en partageant vos réflexions sur ce poème, l’amour et la rencontre continuent d’inspirer et de toucher nos cœurs.