Cécile Sauvage, poétesse entre deux siècles, nous offre avec ‘Peut-être serai-je plus gaie’ un instantané poignant de la condition humaine. Ce poème évoque la dynamique complexe entre la joie et la mélancolie. À travers des images délicates illustrant le passage du temps et une quête désespérée du bonheur, Sauvage nous invite à réfléchir sur notre propre histoire et la nature éphémère des joies passées. En plongée dans ses vers, découvrez comment l’auteur explore ces thèmes intemporels.
Peut-être serai-je plus gaie
Quand, dédaigneuse du bonheur,
Je m’en irai vieille et fanée,
La neige au front et sur le coeur :
Quand la joie ou les cris des autres
Seront mon seul étonnement
Et que des pleurs qui furent nôtres
Je n’aurai que le bavement.
Alors, on me verra sourire
Sur un brin d’herbe comme au temps
Où sans souci d’apprendre à lire
Je courais avec le printemps.
Quand, dédaigneuse du bonheur,
Je m’en irai vieille et fanée,
La neige au front et sur le coeur :
Quand la joie ou les cris des autres
Seront mon seul étonnement
Et que des pleurs qui furent nôtres
Je n’aurai que le bavement.
Alors, on me verra sourire
Sur un brin d’herbe comme au temps
Où sans souci d’apprendre à lire
Je courais avec le printemps.
En conclusion, ‘Peut-être serai-je plus gaie’ nous pousse à envisager notre propre rapport au bonheur face aux épreuves de la vie. Nous vous encourageons à explorer plus d’œuvres de Cécile Sauvage et à partager vos réflexions sur ce poème touchant.