Dans le silence lourd de l’absence, où les souvenirs dansent comme des ombres sur le mur, la peine s’installe avec une délicatesse amère. C’est ici que se mêlent les rires éteints et les larmes invisibles, là où l’écho d’un sourire nous rappelle la douceur des jours passés. Ce poème, un ultime hommage aux âmes chères disparues, se veut un refuge pour ceux qui pleurent, une caresse pour les cœurs meurtris.
Oh toi, étoile perdue dans la nuit sans fin,
Tu as laissé sur nos âmes une trace indélébile,
Dans le jardin oublié de nos doux refrains,
Chaque pétale tombé évoque ta vie si fragile.
Les heures s’étirent, pèles d’amertume,
Le vent murmure ton nom, un chant désenchanté,
À chaque soupir, la douleur se rallume,
Dans le creux du cœur, une lueur voilée.
Te voilà, spectre aimant avant le soleil,
Sens-tu les larmes qui tissent notre mélodie ?
Serait-ce l’écho d’un doux sommeil,
Ou le reflet d’un amour d’infini ?
Nous t’apercevons dans le frémissement des feuilles,
Dans les éclats de rires que l’on partage encore,
Ton souvenir, doux comme une merveille,
Nous enlace et nous console dans le décor.
Et lorsque la nuit s’étend comme un voile,
Nous savons qu’en chaque étoile brille ta lumière,
Tu es là, dans cette douce étoile,
Offrant réconfort aux âmes en guerre.
Alors chantons ensemble la mélodie des cœurs,
Pour la beauté des instants, pour les rêves défunts,
Portés par l’amour, malgré la douleur,
Chaque battement de cœur, un hommage, un lien.
Bien que la tristesse emporte nos rires, que l’absence creuse un vide, sachons que ceux que nous avons perdus demeurent à jamais vivants dans nos mémoires. Se souvenir, c’est leur offrir une éternité, un souffle qui jamais ne s’éteint, un amour qui transcende le temps et l’espace.