Dans l’immensité des écrans qui scintillent,
Où des pixels dansent sur le fil fragile,
Un monde nouveau s’est tissé, imprévisible,
Échos d’un futur, à la fois glorieux et hostile.
La technologie, notre muse et notre fardeau,
Nous propulse, nous relie, tout en enchaînant nos mots.
Sur l’asphalte froid, des rêves se dessinent,
Des lignes de code fusent comme des étoiles divines.
Les visages s’illuminent au toucher de leurs écrans,
Entre ombres et lumières, marchons des heures de temps.
Chuchotent les machines, en douceur et en fracas,
Les promesses d’une vie au-delà des tracas.
Les cœurs battent au rythme d’une connexion,
Un ballet d’idées dans une parfaite union.
Les enfants du présent, engendrés du virtuel,
Rient et s’émerveillent, d’un élan éternel.
Ils bâtissent des châteaux aux fondations numériques,
Ignorant parfois la beauté du monde authentique.
Telles des ombres errantes, perdons-nous parfois,
Dans ce labyrinthe où l’âme se noie.
À l’autre bout de la toile, un ami attend,
Mais quel est le prix d’un regard, d’un instant ?
À l’aube d’une ère, où les rêves prennent forme,
Réapprenons à chasser la norme,
À sentir la lumière d’un doux lever de soleil,
Et à goûter à la vie, loin du tumulte vermeil.
Dans ce monde moderne, allions sagesse et flamme,
Pour qu’au cœur de la technologie, vive encore notre âme.
Car au-delà des algorithmes et des données,
Se cache la beauté d’une humanité à aimer.
Il est temps de réinventer notre récit,
De retrouver l’équilibre entre l’éther et l’oubli.
La technologie, ce miroir aux mille reflets,
Refusons d’en être les ombres, choisissons d’être des éclats parfaits.