Dans les méandres de l’existence, la tristesse s’infiltre, douce et sourde, telle une mélodie au timbre de chagrin. Elle imprègne l’âme des souvenirs fugaces et des rêves inachevés, nous rappelant que, derrière chaque sourire, se cache parfois une peine, une vérité étouffée. Ce poème s’élève comme une brise lointaine, portant avec elle l’essence d’une mélancolie palpable, celle qui effleure nos cœurs et fait vibrer nos pensées les plus profondes.
Dans l’ombre où se glisse le jour,
L’écho d’un rire s’estompe, se perd,
Comme un parfum s’évanouit toujours,
Dans le jardin secret d’un monde amér.
Les fleurs flétrissent en silence,
Leurs pétales pleurent des gouttes de doux,
Des souvenirs couverts de distance,
Enlacés dans la brume des instants flous.
Les murs de ma chambre se serrent,
Échos d’un passé que le vent emporta,
Des rêves brisés, des phrases amères,
Auxquelles le temps, futile, ne prêta.
Les ombres dansent sur le parquet froid,
Complices des larmes, des souvenirs perdus,
Racontant des histoires de larmes et de foi,
D’un amour qui ne fut jamais vu.
Où es-tu, chant du matin,
Où les rires résonnent, où la vie s’épanouit ?
Aujourd’hui, je traîne mon cœur incertain,
Cherchant la lumière, en vain, dans la nuit.
Si l’espoir se fige comme la rosée,
Je l’accueille dans mes bras encore tremblants,
Car même dans l’obscurité, la beauté,
S’épanouit subtile, dans le cœur des errants.
Et ainsi, dans cette traverse mélancolique, la tristesse se fait compagne, non dans la défaite, mais dans l’acceptation. Elle nous enseigne que chaque larme a son sens, et que, derrière l’obscurité, des jours lumineux attendent de fleurir. Il est essentiel d’embrasser ces émotions, peu importe leur poids, car elles témoignent de notre humanité et de notre capacité à ressentir. Après tout, la vie, dans toute sa complexité, reste un poème en constante évolution.
