Les feuilles dansent comme de légers souvenirs,
Le souffle de l’automne murmure à l’oreille.
Des éclats d’or s’envolent, s’accrochent aux désirs,
Et la nature, tout en douceur, vermeille.
Dans le jardin des couleurs, un festin s’offrant,
Le rouge et le jaune, les bruns, se complètent,
La lumière s’adoucit, un soupir apaisant,
Les jours se raccourcissent, l’amour se répète.
Chaque pas sur ce tapis de feuilles moelleuses,
Éveille une nostalgie, une tendresse,
Les ardeurs du passé, en teintes aventureuses,
Réchauffent nos âmes dans cette triste ivresse.
Les vents d’octobre chantent des mélodies,
Au bord des rivières, les échos résonnent,
Des rêves éphémères, des promesses enfouies,
Tissent des histoires, lorsque la brume s’étonne.
L’horizon se vêt d’un manteau de douceur,
Les nuages peignent un tableau assoupi,
L’automne, tel un poète, exprime sa labeur,
Dans un souffle calme, dans un silence complice.
Doux croissant de lune, veille sur ces heures,
Invitant les cœurs à ralentir le tempo,
Un chant d’amour s’éveille, emplissant nos peurs,
Et l’on s’arrête enfin, pour goûter le flambeau.
Si l’hiver approche, si l’horizon décline,
L’automne nous enveloppe d’une chaude lueur,
Dans ce cycle éternel, l’éphémère s’illumine,
Et au fil des saisons, l’espoir fait sa douceur.
Alors que l’automne s’installe dans nos vies,
Réfléchissons aux couleurs de notre destin.
Car, tout comme ces feuilles, toujours fusent les envies,
De nous reconnecter aux splendeurs du chemin.