Au croisement des destins et des chemins mystérieux, se tisse la trame de nos vies, entrelacée de fils d’or et d’ombres. Sommes-nous les marionnettes de nos choix ou les architectes de notre propre fortune ? Dans le regard de l’univers, le libre arbitre se heurte à l’inéluctable, ouvrant un dialogue entre l’ombre de notre passé et l’éclat de notre avenir. Ce poème s’érige comme une réflexion sur cette danse délicate entre la volonté et le destin.
Dans la brise légère, un murmure émerge,
Des étoiles témoins, de nos rêves en serge.
Le destin en filigrane tisse ses reflets,
Nous guidant, insidieux, vers des chemins muets.
Suis-je l’artisan de mon sort, ou l’ombre d’un choix,
Que l’univers murmure, en secret, tout bas ?
Chaque pas que je fais, un écho dans le temps,
Un dédale de souffles, un ballet languissant.
Il y a là cette voix, douce, mais imparfaite,
Qui hante les nuits, qui rappelle les tempêtes.
Liberté enchaînée aux rives du passé,
Ah, quel jalousie entre navire et flots agités.
Échos de désirs, entrelacés d’errances,
La mer des possibles danse en cadence.
Qu’est-ce que l’horizon, sinon une promesse,
D’un demain incertain où se mêle la tristesse ?
Mais qui suis-je, au fond, sinon un reflet ?
Un être humain parcourant le même sujet.
La route se déroule, un tapis d’étoiles,
À chaque croisement, une lumière qui s’étonne.
Libres sommes-nous, ou seulement illusion,
D’un récit écrit d’avance, d’une prédestination ?
Chaque choix, un parallaxe, une réalité repayée,
Entre les mains du hasard et les serres du passé.
Que serait le choix sans l’ombre du destin ?
Une mélodie triste qui ne torse pas en vain.
Peut-être, alors, que chaque jour est une danse,
Un poème effréné, un souffle d’espérance.
Ainsi, cher lecteur, questionne-toi un instant :
Es-tu maître de ta vie ou simple marin flottant ?
Dans ce vaste océan, les vagues se déversent,
Et chaque goutte d’eau offre des réponses diverses.
Dans le dialogue entre libre arbitre et destinée,
Peut-être se cache une beauté sacrée.