Dans la danse des éléments, le feu embrase l’âme, un souffle ardent, une passion qui consume tout sur son passage. Il est l’étincelle de vie, l’indomptable force qui transforme la matière en lumière, et les désirs en brûlures. Ce poème s’adresse à cette flamme vive qui, d’un battement d’aile, chavire notre existence, et à travers ses lueurs, manifeste la beauté de la transformation.
Au cœur de l’ombre, une lueur vibre,
Le feu crépite, murmure des cendres,
Il danse sur les murs de notre étreinte,
Frisson d’abord, puis ardente flamme.
Pauvre bois, impassible, abandonné,
Souffre sous le baiser du chalumeau,
Chaque sève éclabousse d’un sang nouveau,
L’ardeur se faufile, en secret enracinée.
Il s’élève, silhouette de passion,
En volutes, il façonne nos secrets,
Renaissant des débris d’une ancienne vie,
Métamorphose d’un rêve, doux désespoir,
Un orage de désirs éveille les cœurs,
Chaque flamme scintille au gré des heures,
L’amour se déploie, devient fusion,
Dans les bras du feu, l’explosion du cœur.
Tant de voix, murmures éphémères,
Chantent les joies, les peines, les prières,
Sous la croûte d’une passion âpre,
La braise rougeoie, jamais ne s’éteint.
Étreinte de braises, tendres et violentes,
C’est dans l’embrasement que naît la vie,
Chaque fumée est un fer, il brûle, il change,
Dans ce feu, l’âme trouve son abri.
Et quand l’aube pointe, effleure le ciel,
Les cendres s’évaporent, vestiges d’un sommeil,
Mais la passion jamais ne se fane,
Elle renaît dans les yeux, encore, inépuisable.
En contemplant cette danse des flammes, on réalise que le feu, bien plus qu’une simple lueur, est le reflet de notre propre existence. Il incarne les luttes, les espoirs, et chaque instant de transformation que nous traversons. Que l’embrasement subtil de nos cœurs nous guide, et que la passion, illuminant notre chemin, nous inspire à forger notre destinée avec courage et intensité.
Merci (et bravo) à Clara N pour son magnifique texte et son splendide poème sur le feu! C’est transcendant!