Dans le souffle léger du matin, quand le monde s’éveille en sursaut, le vent se faufile, fil délicat des saisons. Invisible, il dépose des secrets sur les feuilles, les effleurant comme un doux murmure. En quête de liberté, ce voyageur aphane danse entre les arbres, emportant avec lui des rêves et des souvenirs. La nature l’accompagne, l’univers tout entier semble vibrer à son passage, éveillant en nous l’écho des choses simples : la magie de l’instant, l’éclat d’un moment suspendu.
Le vent, souffle invisible des cieux,
Il traverse nos âmes, un ballet fugace,
Égrenant des mots sur les champs radieux,
Là où dorment les cris du passé, en audace.
Il caresse la mer d’un soupir léger,
Les vagues s’inclinent, se plient avec grâce,
Chaque goutte d’eau se met à chanter,
Sur cette mélodie que l’on jamais ne lasse.
Invisible tisseur de l’air, des saisons,
Il joue avec les fleurs, les rendant plus belles,
Les emportant, folles, dans ses tourbillons,
Ode à la vie, éclairant l’ombrelle.
Dans les champs de blé, son souffle caresse,
Les épis dansent, ondulent avec lui,
Chantant d’un langage à la fois tendresse
Et effronterie, où le cœur s’y épanouit.
Il porte avec lui des rires, des soupirs,
Des secrets murmurés au creux des oreilles,
Tel un amant téméraire, il ramène les désirs,
Fragile étreinte, élan des merveilles.
Parfois, il rugit, souffle de tempête,
Furibond, ébranlant le ciel indigo,
Fait danser les ombres, une danse muette,
Comme si l’univers en faisait un écho.
Et là, au crépuscule, il se retire,
Là où le jour fléchit, son cœur se repose,
La nuit prend le relais, doucement désire,
Mais l’empreinte de sa danse, l’âme la dépose.
Le vent, dans son voyage, nous invite à contempler l’éphémère beauté du monde. Comme les saisons qui passent, il nous rappelle que tout est en perpétuel mouvement, une danse entre ombre et lumière. À chaque souffle, emportons la légèreté de notre être, apprenons à saisir ces instants fugitifs et à vivre pleinement la mélodie de la vie.