Lorsque la neige tombe doucement, recouvrant le monde d’un manteau d’argent, l’hiver s’installe dans toute sa splendeur. C’est un temps de quiétude, où chaque flocon danse avec légèreté, et où les paysages se parent d’une beauté éphémère. Le silence s’étend, semblable à un doux murmure, et nous invite à célébrer les merveilles qu’offre cette saison paisible.
Dans le souffle gelé de l’aube étoilée,
Les arbres se drapent d’une toile de dentelle,
L’horizon s’étire, sous un ciel effrayé,
Où la lumière éclot, fragile et belle.
Les ruisseaux murmures, en un chant discret,
Se glacent en un miroir, pur comme l’oubli,
Un cristal fugace, reflet de secrets,
Recueilli dans le calme, là où l’âme s’épanouit.
Le vent fredonne des airs à peine audibles,
Parmi les neiges blanches, ces vagues de silence,
Il caresse la nuit, mystérieuse et crédible,
Emportant, avec lui, les traces de l’existence.
Les ombres s’étirent, s’inclinent sur les cimes,
Dans les bras du gel qui s’empare des champs,
Chaque souffle livre une ode à la rime,
Où le temps suspend son cours, lent et apaisant.
Sous le flocon léger, qui danse en tourbillon,
S’épanouissent des rêves, des rires, des refrains,
L’hiver, dans son mystère, s’écrit à l’unisson,
Écrin des souvenirs, alliant l’art et le destin.
Et quand vient le soir, et que la lune s’élève,
Les étoiles, complices, éclairent la nuit.
Au cœur de l’hiver, la magie s’achève,
Dans un souffle, une paix retrouvée s’unit.
Ainsi, l’hiver, avec sa mélodie apaisante, nous invite à la contemplation et à la douceur du moment. Il est une saison de repos et de simplicité, où la beauté se révèle dans l’éphémère. Laissez-vous porter par cette beauté silencieuse et trouvez au fond de vous-même le reflet de cette quiétude hivernale, un espace de sérénité et d’émerveillement. Chaque flocon raconte une histoire, et chaque souffle de froid nous rappelle que même dans la froideur, la chaleur des souvenirs et des rêves persiste.
