Dans un monde où les ombres s’allongent, où la clarté vacille, l’injustice s’immisce, telle une brume sournoise. Les cœurs, assourdis par le fracas des silences, appellent à l’éveil d’une conscience étouffée. Ce poème est un cri, un appel vibrant, incitant chacun à rêver d’un horizon pur, libre des chaînes de l’indifférence. C’est un hommage aux âmes troublées, un souffle d’espoir pour ceux qui, au milieu des tempêtes, cherchent la lumière et la vérité.
Écoute, ô monde aux yeux éteints,
Les murmures des âmes en peine,
Dans les ruelles où l’injustice se faufile,
Les cris se mêlent aux pleurs des chaînes.
Qui refera le chemin délaissé,
Où l’humanité a oublié son miroir ?
Dévoiler les ombres du passé,
Rejoindre l’aube, rouvrir l’histoire.
Des enfants portent le poids de la nuit,
Des rêves fracturés, des rires effacés,
On piétine l’espoir sous des pas sans bruit,
La vie s’esquisse, comme une ombre à cracher.
L’eau des rivières murmure leur chagrin,
Les arbres pleurent des larmes de résine,
La terre se souvient de ce béton inhumain,
Des âmes rôdent, en quête d’un destin.
Quand l’audace prendra le pas sur la peur,
Quand se lèvera le voile des conflits,
Les cœurs unis, dans une même ferveur,
Chasseront l’obscurité, effaceront les cris.
Car la lumière se tisse dans nos mains,
À chaque sourire échangé, chaque espoir,
Faisons de nos luttes un refrain
Pour un futur, où l’amour sera l’art.
Ouvrons les portes d’un aube sereine,
Luttons contre l’oubli, contre le dédain,
Transformons la colère en douce veine,
Et dans l’injustice, trouvons le chemin.
Et si le changement attend dans l’ombre,
C’est à nous d’éclairer le ciel obscur,
Chaque pas, chaque geste, tel un nombre,
Peut dompter la tempête, changer d’aventure.
