Dans l’écrin de la mémoire, chaque instant résonne,
Je me remémore ta voix, douce comme le tonnerre,
Les éclats de rire d’autrefois, tels des joyaux qui couronnent,
Mon cœur t’invoque en silence, ô mon cher père.
Ton absence est un écho qui bourdonne dans l’ombre,
Mais ta lumière éclaire encore ma nuit, mon guide,
Les leçons de courage que tu as semées, sans nombre,
Résonnent dans mes actes, ma force, ma lucidité.
Quand je regarde le ciel, je vois mille souvenirs,
Ton sourire, reflet d’un bonheur sans fin,
Les petites histoires que tu m’as laissées en héritage,
Les nuits étoilées où nous avons rêvé, main dans la main.
Chaque pas que je fais, chaque obstacle que j’affronte,
C’est toi qui m’accompagne, tel un souffle léger,
Dans le fracas du monde, ta sagesse m’affronte,
Comme un phare ardent, impossible à éteindre.
Des instants partagés, des jours de saison,
Des promenades en forêt, des secrets murmurés,
Le parfum de ton rire danse en ma raison,
Telle une mélodie douce, jamais oubliée.
Je me perds dans le passé, ton visage m’inonde,
Et, dans le silence, j’entends encore ton cœur,
Ta présence bienveillante qui d’un coup s’abonde,
Des souvenirs tissés d’affection et de douceur.
À chaque larme versée, je sculpte ma peine,
Dans l’atelier du temps, où s’ancrent les rêves,
Ton souvenir, doux patron de mon chemin sans chaînes,
Éveille en moi la force, et sans cesse m’élève.
Ô papa, malgré le crépuscule de tes jours,
Dans le jardin de mon âme, tes fleurs demeurent,
Ton amour, éternel, tisse des fils d’or,
Et dans mes rêves éveillés, à jamais, je te deviens.
Ton regard habité continue de m’éclairer,
Chaque battement de cœur murmure ton nom,
Je t’écris dans les nuages, où jamais tu ne peux tomber,
Avec tendresse, un hommage à celui qui m’a fait homme.
Dans le grand livre de ma vie, ta page est gravée,
Et même si les saisons passent, lentement, assurément,
Chaque souvenir, un trésor, ne cesse de vibrer,
Je t’emporte avec moi, dans l’éternel présent.
Et maintenant, dans la douce quiétude du soir,
Je réalise que l’amour transcende le néant,
Ta voix, un doux murmure, continue de me voir,
Un lien indéfectible, toujours insistant.
Ce que nous avons partagé, aucun temps ne l’efface,
Dans l’éclat des étoiles, là où brillent nos âmes,
Je porte en moi cette force qui jamais ne se lasse,
Une tendresse incommensurable, un amour sans drame.