Dans le silence d’une chambre devenue trop grande, je me perds dans les souvenirs de tes rires, de ta voix douce et apaisante. Chaque coin de cette maison, chaque objet, murmure encore ton nom. Maman, tu étais le soleil qui embrasait mes jours, l’étoile qui veillait pendant mes nuits. Cet hommage, une lettre en poésie, se veut un écho de l’amour éternel que je te porte, même au-delà de l’absence, même dans la tristesse de ton départ.
Dans le jardin des réflexions, flore de ta tendresse,
Où le temps suspend son vol, fragile délicatesse,
J’entends encore le chant de tes doux sifflements,
Rappel d’une symphonie, comme un chant d’enchantement.
Ton sourire était une étoile, douce et éclatante,
Illuminant nos joies, chassant l’ombre pesante.
Tu avais ce pouvoir, de transformer en lumière
Les larmes en ruisseaux, les chagrins en poussière.
Dans la chaleur de tes bras, se dissolvaient mes peurs,
Un refuge, un abri, une mer sans frayeurs.
Chaque perte, une leçon, chaque pleur, une prière,
Dans le livre de mon cœur, tu es la première.
Je me souviens des soirées, rires aux éclats dorés,
De tes histoires inventées, de tes rêves enivrés,
Comme des mots de lumière tricotant des lendemains,
Tu es cette étoffe qui habille mes chagrins.
Et maintenant, je marche sur des chemins de brume,
Dans l’écho de ton absence, l’angoisse s’allume.
Mais je sais, oh maman, que tu veilles de là-haut,
Ton amour, éternel phare, éclaire mon brisé bateau.
Dans chaque lever du jour, dans la douceur du vent,
Dans le souffle des fleurs, je sens ton puissant présent.
Tu es l’empreinte d’un souffle, un murmure enchaîné,
Maman, tu es là, bien que l’ombre ait gagné.
Les souvenirs s’épanouissent, comme des fleurs en été,
Dans le jardin de ton âme, seule, je viens te chanter.
Pour toi, chaque vers est une promesse d’amour,
Ton esprit, ma boussole, me guide chaque jour.
Et si le temps s’écoule, tes rires résonnent encore,
Comme une mélodie douce, un éternel trésor.
Je t’honorerai toujours, même dans la souffrance,
Car tu es ma lumière, l’essence de ma danse.
Dans l’écrin de mon cœur, ton souvenir éclot,
Maman, ta présence m’enveloppe comme un fil de soie.
Et même si le monde continue, implacable, à tourner,
Sache que ma voix à jamais t’aime et te chantonne, à jamais.
La vie, parfois cruelle, nous demande d’avancer, mais l’amour pour une mère, intense et sacré, demeure éternel. Ce poème est un hommage à cette connexion unique, à ces instants partagés, qui transcendent le temps et l’espace. Même dans l’éternité, tu resteras mon phare, mon inspiration, et chaque jour, je te porterai en moi, comme une douce mélodie que le vent murmure aux étoiles.
