Charles Dovalle, poète du XIXe siècle, nous plonge dans l’intimité de la quête amoureuse à travers son poème ‘Premier Désir’. Ce texte poignant exprime un profond désir d’affection, révélant la solitude et l’espoir d’une rencontre. À une époque où l’amour est souvent pris pour acquis, Dovalle rappelle la beauté de l’émotion pure et des premiers désirs. Explorez cette œuvre sensible qui soulève des questions universelles sur le lien humain.
Une femme ! jamais une bouche de femme
N’a soufflé sur mon front, ne m’a baisé d’amour.
Je n’ai jamais senti, sous deux lèvres de flamme,
Mes deux yeux se fermer et s’ouvrir tour à tour ;
Et jamais un bras nu, jamais deux mains croisées,
Comme un double lien, autour de moi passées,
N’ont attiré mon corps vers un bien inconnu.
Jamais un œil de femme au mien n’a répondu.
Une femme ! une femme ! oh ! qui pourra me dire
Si jamais une femme, avec son doux sourire,
Avec son sein qui bat et qui fait palpiter,
Avec sa douce voix qu’il est doux d’écouter,
Si jamais une femme, aimable, prévenante,
Amie aux mauvais jours, aux jours heureux amante,
Si cet ange du ciel un jour me sourira,
Si sa main à ma main quelquefois répondra ?
En conclusion, ‘Premier Désir’ de Charles Dovalle nous invite à réfléchir à nos propres expériences d’amour et de désir. Nous vous encourageons à explorer davantage ses œuvres et à partager vos impressions sur ce poème touchant.