back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Propos des Morts

Le poème ‘Propos des Morts’ d’Ahmed Mejjati invite à une profonde réflexion sur la mémoire et l’oubli face à la mort. À travers une écriture riche en images puissantes, Mejjati explore le sentiment d’être oublié et la lutte intérieure contre l’éloignement des êtres chers. Cet ouvrage, ancré dans une sensibilité moderne, nous rappelle combien la perte façonne notre existence et notre rapport au monde.
Je suis l’oublié dans les carrières sous la sourde falaise
Les clous de la fumée mangent à même mes artères À peine si je dors et me réveille
L’horizon m’a dépassé
et s ‘est dénoué entre
Dieu et moi
Toutes mes certitudes ont volé en éclats
Qu’est le grondement des vagues ?
Que sont les fleuves ?
Qu*est l’éternité qui s’éloigne
la permanence qui rudoie ?
Que veut dire que je me radoucisse
tende la main
et choisisse ?
Que je rallonge dans un rêve
ou me rétracte dans un souvenir ?
Je suis l’oublié
Les aboiements de la nuit veillent à ma porte
Des ombres diaboliques dansent
à la vague lueur des étoiles
L’ombre des ailes des faucons s’étend
Des algues s’assoupissent
sur le tapis du lac
Des nuages d’euphorie
transis de mort
passent sur mes yeux
Ma main gratte le sable
Dans la pénombre, je tresse une corde
Peut-être en ferais-je sept nattes
pour mes nièces
ou serais-je repris par le doute
si j’entendais l’appel à la prière de l’aube
Ô mes aimés
voici une éternité que les ponts
ne se sont pas tendus entre nous
Plus de chevaux qui s’élancent
plus de vent qui se pavane
La rouille
a condamné les poignards au fourreau
Je resterai ici
au pied du mur
ombre qu’enveloppe le flux
et déploie le grondement des vagues
Malheur !
Toutes mes certitudes ont volé en éclats
Qu’est le grondement des vagues ?
Que sont les fleuves ?
Je suis l’oublié dans les carrières
Ce poème résonne avec ceux qui ont connu la perte, invitant chacun à contempler les ponts invisibles qui nous relient aux absents. Découvrez davantage des œuvres d’Ahmed Mejjati pour explorer ces thèmes universels.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici