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Qaṣīda

Le qaṣīda : un genre poétique ancien

Le qaṣīda (également orthographié qaṣīdah ; pluriel qaṣā’id) est un mot et une forme de poésie arabes anciens, souvent traduits par « ode ». Le qaṣīda a vu le jour dans la poésie arabe pré-islamique et s’est propagé dans les cultures non arabes après l’expansion musulmane arabe. Le mot qaṣida est à l’origine un mot arabe (قصيدة, pluriel qaṣā’id, قصائد) et est encore utilisé dans le monde arabophone. Il a été emprunté dans certaines autres langues, comme le persan (قصیده) et le turc (kaside).

La forme classique du qaṣīda maintient à la fois le monomètre, un mètre élaboré unique tout au long du poème, et la monorime, où chaque ligne rime sur le même son. Il compte généralement de quinze à quatre-vingts vers, et parfois plus de cent. Des exemples bien connus de ce genre incluent les poèmes des Mu’allaqat (une collection de poèmes préislamiques, le plus célèbre étant celui d’Imru’ al-Qays), le Qaṣīda Burda (Poème du Manteau) de l’Imam al-Busiri, et la collection classique d’Ibn Arabi, Tarjumān al-Ashwāq (L’Interprète des Désirs).

Structure tripartite du qaṣīda

La forme la plus courante du qaṣīda est tripartite (ou constituée de trois parties). La structure typique en trois parties se déroule comme suit :

  • Un motif désertique (le nasīb)
  • Une description d’un chameau ou d’un cheval (le raḥīl)
  • Un exploit tribal ou similaire (le fakhr)

Le qaṣīda tripartite a émergé parmi les Najdis (alors une région s’étendant à l’est des montagnes Hejaz jusqu’à l’Irak moderne) au début du sixième siècle. Après la répression du développement des royautés dans la péninsule arabique par les empires byzantin et sassanide, les individus de la péninsule ont commencé à invoquer des notions antérieures de royauté arabe dans leur poésie. Le qaṣīda pourrait avoir émergé dans ce contexte, dans le processus de négociations de statut avec des rois arabophones qui invoquaient des notions antérieures de royauté arabe. Ceci est soutenu par le fait qu’un certain nombre des premiers qaṣidas rapportés étaient adressés aux Ghassanides et aux Lakhmides. En particulier, certaines sources situent les origines du qaṣīda tripartite à la cour lakhmide de la ville d’al-Hira, la capitale des Lakhmides, située dans le centre-sud de l’Irak moderne. Le qaṣīda se répandrait dans le Levant à la fin du sixième siècle, atteignant la Syrie, puis serait importé dans le Hejaz à l’époque de Muhammad.

Le qaṣīda dans la poésie arabe pré-islamique

Selon une histoire apocryphe, un concours de poésie a abouti à la victoire de sept ou dix qaṣidas qui furent tous rassemblés et accrochés (ou suspendus) à la Kaaba. Ainsi, ils en vinrent à être connus sous le nom de « Odes Suspendues » (Mu’allaqat). Bien que cette histoire soit tardive et non corroborée, elle a façonné la compréhension de la poésie arabe pré-islamique plus tard dans l’ère islamique. En réalité, cependant, la poésie arabe pré-islamique était courte, autonome, avec une qualité d’improvisation. Le Hejaz lui-même ne témoigne d’aucun qaṣīda tripartite.

Exemple de poème en qaṣīda

Poème de l’ode

Dans la chaleur du désert, le vent murmure,

Les dunes dansent sous un ciel d’azur,

O mon fidèle destrier, à travers la nuit,

Nous chevauchons ensemble, unis par l’oubli.

Voici la description d’un voyage audacieux

Les étoiles brillent, témoins de notre élan,

Dans l’obscurité, je t’appelle, ô mon clan,

Ensemble, nous chantons nos exploits d’antan,

Fiers et intrépides, nous avançons, conquérants.

Analyse du poème

Ce poème respecte le genre poétique du qaṣīda par sa structure rythmique et sa rime uniforme. Le motif désertique est présent dans les premières strophes, tandis que la description du cheval et la vanité tribale se manifestent dans les vers suivants. Le langage utilisé évoque des thèmes de bravoure et de nature, caractéristiques de cette forme poétique ancienne.

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