Le poème ‘Rondeau Coupé’ d’Antoine Girard de Saint-Amant évoque avec tendresse le lien exceptionnel entre l’homme et le cheval. Écrit à une époque où la chasse et l’équitation occupaient une place centrale dans la culture, ce poème souligne la valeur inestimable du cheval dans la vie de son cavalier. Saint-Amant, connu pour ses réflexions sur la nature, nous transporte dans un univers où la bravoure et l’amitié entre l’homme et sa monture sont au premier plan.
Qu’un bon cheval, entre gens résolus
Soit pour la chasse, où jadis je me plus,
Soit pour le choc, dont l’âge me dispense,
Vaut à mon gré bien plus que l’on ne pense,
L’estimât-on cent mille carolus !
N’en choisis point aux pâturons velus ;
Prends-le de prix, encore qu’ils soient goulus,
Car un mauvais fait autant de dépense
Qu’un bon.
Les grands jumeaux, et
Castor et
Polux,
Des écuyers les maîtres absolus,
Ont même écrit comme il faut qu’on les pense ;
Ils les tenaient pour juste récompense ;
J’en avais deux, mais, las !
Je n’en ai plus
Qu’un.
En somme, ‘Rondeau Coupé’ nous invite à célébrer les relations authentiques que nous entretenons avec nos compagnons à quatre pattes. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Saint-Amant et partager vos pensées sur ce poème marquant.