Entre les collines et l’océan, une voix se lève, tissée de rires, de tambours et d’azulejos.
La ville respire mémoire coloniale, force venue d’Afrique et souffle de l’Atlantique.
Ce texte parcourt ses pierres, ses parfums d’huile de dendê et de jasmin, ses nuits de fête et de résistance.
Il convie au pas, à la table et à l’écoute d’un temps qui continue de battre.
Chant de la ville
AAu cœur du sucre et du commerce d’esclaves, Salvador fut capitale, cicatrice et trésor d’or.
LLe Pelourinho, ses azulejos et l’Elevador Lacerda relient collines et marché en essor d’or.
VVolutes baroques de São Francisco, ornement et prière qui veillent comme un décor d’or.
AAcarajés, tambours de candomblé, capoeira et fêtes de Yemanjá tissent l’air en chant d’or.
DDu Farol da Barra aux fortins, la mer murmure récits de batailles et de résistances d’or.
OOn marche jusqu’au Mercado Modelo, ateliers, artisanat et plages qui appellent le voyage d’or.
RRues en pente, jasmin, huile de dendê et cloches font palpiter la ville comme un cœur d’or.
Venez entendre les cloches et les atabaques, goûter l’acarajé et marcher sous les façades colorées.
Salvador ouvre ses musées, ses plages et ses marchés: raisons de revenir, raisons de rester encore.
Que chaque rue soit une invitation à garder en soi l’éclat de Bahia.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche à tonalité lyrique et narrative
Thèmes Abordés: histoire coloniale et fondation (1549), commerce du sucre et esclavage, patrimoine baroque, culture afro-brésilienne, fêtes et gastronomie
Atmosphère Évoquée: marin et épicé (jasmin, huile de dendê, sel), sonore (tambours, samba, cloches), chromatique d’azulejos et d’or
Invitation du Poète: marcher, écouter, goûter et raconter Salvador, célébrer résilience et mémoire