Sur la plaine où Memphis veille, je t’écris en pas de sable et de lumière.
Je chante la pierre qui fut première, l’aube qui relève les marches de Djéser.
Viens sentir l’encens, la poussière chaude et l’histoire qui respire sous nos pas.
Acrostiche pour Saqqarah
Au IIIe millénaire Imhotep composa la pierre première, souffle d’âme.
Quand les mastabas murmurent et le Serapeum garde les bœufs sacrés, résonne l’âme.
Quand Mariette déterre les songes enfouis, renaît la science et la mémoire, âme.
Au vent, la sienne des pierres, l’encens des fouilles et le silence des tombes, tout appelle l’âme.
Rayonne la plaine vers Gizeh et Memphis, itinéraire d’émerveillement et d’âme.
Arrête-toi pour l’aube photographiée, pour l’archéologie qui sculpte le temps et l’âme.
Humble devant les millénaires, musées et artisans du Nil t’offrent mémoire et promesse d’âme.
Je t’aime, cité de pierre, pour ta patience et tes secrets découverts au petit jour.
Visiter Saqqarah, c’est lire la genèse des pyramides et sentir le souffle des pharaons.
Repars changé, avec la saveur du désert dans les sens et l’histoire au creux de la main.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème-acrostiche lyrique et historique, ton élégiaque et contemplatif.
Thèmes Abordés: amour pour la ville-patrimoine, mémoire des pharaons (IIIe dynastie, Imhotep), découvertes archéologiques (Mariette), pyramide de Djéser, Serapeum, mastabas.
Atmosphère Évoquée: dominante sable doré, odeur d’encens et de poussière chaude, murmure du vent désertique et clair-obscur de l’aube.
Invitation du Poète: visiter pour l’archéologie, la photographie au lever du soleil, la proximité de Gizeh/Memphis et la rencontre avec le patrimoine vivant.