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Scènes du Passé

Le poème ‘Scènes du Passé’ d’Amable Tastu est une œuvre poignant qui invite le lecteur à plonger dans la nostalgie. Écrit au 19ᵉ siècle, ce poème explore les souvenirs d’une jeunesse empreinte de beauté et de mélancolie, évoquant des paysages naturels où se mêlent douceur et douleur. La plume de Tastu nous rappelle l’importance de notre passé et comment il façonne notre présent.
Verts gazons oÃđ fleurit la blanche marguerite,
Ombrage qu’au printemps la violette habite,
Vallons, bocage, humble sentier,
Dont la mousse reçoit cette pluie argentine
Qui tombe au grÃĐ des vents du front de l’aubÃĐpine
Ou des rameaux de l’ÃĐglantier.
PrÃĐs dont mes jeunes pas foulaient l’herbe penchÃĐe,
Bosquets d’arbustes verts, oÃđ la source cachÃĐe
Jaillit loin des yeux du passant,
OÃđ la brise d’avril, d’une aile printaniÃĻre,
M’apportait en fuyant à travers la clairiÃĻre,
L’odeur du feuillage naissant;
Bords fÃĐconds et chÃĐris, frais et riant thÃĐÃĒtre,
OÃđ, la lyre à la main, ma jeunesse folÃĒtre
Ouvrit le drame de mes jours,
Parfois quand du sommeil mes nuits sont dÃĐlaissÃĐes
Votre image s’ÃĐveille, et des scÃĻnes passÃĐes
Je crois recommencer le cours.
Je revois tour à tour la penchante colline
Dont l’invisible ÃĐcho de ma voix enfantine
A rÃĐpÃĐtÃĐ les premiers airs;
Cet enclos ombragÃĐ cher aux plaisirs rustiques;
Et de ceux que j’aimais les ombres fantastiques
Peuplent encor ses bancs dÃĐserts.
Voici la blanche ÃĐglise et l’autel de Marie,
Et tous ces lieux alors chers à ma rÊverie,
OÃđ j’ai chantÃĐ, priÃĐ, souffert;
Car mes beaux jours, hÃĐlas! n’ÃĐtaient pas sans nuage,
Et plus d’un sombre aspect, avec leur douce image,
A mon souvenir s’est offert.
Pourtant le cœur fidÃĻle à ces jours d’espÃĐrance,
De leurs momens de joie et mÊme de souffrance
Ne veut rien livrer à l’oubli:
Des maux qui ne sont plus l’amertume s’efface,
Et quand la main du temps en adoucit la trace,
Le malheur est presque embelli.
Ainsi, durant le cours d’un rapide voyage,
Chaque site en fuyant, ou fertile, ou sauvage,
D’attraits nouveaux semble parÃĐ;
Et les monts qu’au matin on gravit avec peine,
Le soir charment nos yeux, quand la vapeur lointaine
Y jette son voile azurÃĐ.
Cette réflexion sur le passage du temps et la beauté éphémère de la jeunesse nous incite à apprécier chaque moment. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres d’Amable Tastu pour explorer davantage ses thèmes chers aux cœurs sensibles.
Auteur:Amable Tastu

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