Dans la lumière tremblante du lac, la cité parle comme une page vivante. Les pierres de Rozafa gardent les récits illyriens, vénitiens et ottomans. Ce chant invite le visiteur à suivre les rivières, les bazars et les ateliers d’artisans.
Lettres de Shkoder
Hier les Vénitiens ont gravé arcs et commerces, le Mesi jette son pont sur l’eau
Kaleidoscope de barques sur la Buna, miroir du lac et du ciel d’eau
Ombres d’empire ottoman et le siège de 1478 murmurent dans la pierre au bord de l’eau
Dans la vieille çarshia, les ateliers et la photo de Marubi gardent mémoire et eau
Et l’air sent le jasmin, le thé à la menthe, cloches et adhan tissent l’instant sur l’eau
Rozafa veille: paysages, festivals, oiseaux et artisans offrent au voyageur un refuge d’eau
Viens écouter la ville qui respire entre deux rivières et le grand lac; chaque pierre porte une histoire. Parcours les ruelles, découvre les ateliers, écoute les cloches et l’adhan au crépuscule. Shkoder ouvre son horizon: patrimoine, nature et artisans t’attendent.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Ode en vers progressifs, forme acrostiche modelée sur le nom de la ville.
Thèmes Abordés: mémoire illyrienne et vénitienne, traces ottomanes, Rozafa, lac Skadar, bazar, photographie et artisanat, résilience et paysage.
Atmosphère Évoquée: ocres de pierre, brume d’aube, jasmin et épices, chant lointain des cloches et de l’adhan, l’eau omniprésente.
Invitation du Poète: Approche, écoute et marche: la ville se révèle aux pas, entre histoire, festivals, oiseaux et ateliers où naissent les récits.