Le poème ‘Sixième Essai du Spirituel’ d’André Mage de Fiefmelin s’inscrit dans la riche tradition de la poésie française. Écrit au cœur du romantisme, ce poème dépeint une rencontre spirituelle et sensuelle avec l’amour, fusionnant la beauté et la divine essence. À travers une écriture riche et évocatrice, Fiefmelin nous invite à explorer les profondeurs de l’émotion et de l’admiration face à l’amour et à la beauté.
Les plus divins amours se jouaient dans sa tresse,
Les éclairs de ses yeux les plus froids enflammaient,
Et ses plus doux soupirs l’air d’odeurs embaumaient
Sous un avril de fleurs qu’elle versait sans cesse.
Son port, sa majesté qui la montraient
Déesse,
Sa grâce et son souris, qui les morts ranimaient,
Faisaient que ses haineux en la voyant l’aimaient,
Et la suivaient les siens ainsi que leur maîtresse.
Sitôt que sa beauté m’apparut au saint lieu,
En peur j’entr’avisai ce chef-d’œuvre de
Dieu,
L’œilladant à demi pour ne perdre la vue.
Mais je perdis bien plus.
Sa bouche me surprit,
En me volant d’un coup le repos et l’esprit ;
Puis mon âme à l’aimer fut par l’oreille émue.
Ce poème nous pousse à réfléchir sur l’influence de l’amour dans nos vies et la manière dont il peut transcender notre existence. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’André Mage de Fiefmelin pour découvrir d’autres pépites de la poésie romantique française.