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Solitude sous une montagne enneigée

Dans ce poème, nous plongeons dans l’âme d’un vieillard qui, face à la grandeur des montagnes enneigées, se retrouve confronté à ses souvenirs les plus chers. À travers la découverte d’une lettre oubliée, il fait revivre des émotions entremêlées de solitude et d’amour, capturant ainsi l’essence du passage du temps et l’impact des liens perdus.

Les adieux du vieillard aux neiges éternelles

I.
Dans l’immensité froide d’un mont enneigé,
Où l’hiver se suspend en un givre enchanté,
Vagabonde isolé, âme aux lourds souvenirs,
Un vieillard nostalgique, aux yeux faits de soupirs,
Trouvait, parmi les brumes de son cœur tourmenté,
Un vestige d’autrefois, lettre oubliée, dérobée.

II.
Aux abords d’un sentier où dansent vents glacés,
Lui, solitaire pèlerin, sans espoir ni baiser,
Dessinait son chemin dans la blancheur immaculée,
Chaque pas une prière, un regret immolé,
Et dans l’écume du temps, son âme se perdait
En échos passés d’un bonheur jadis contouré.

III.
La lettre, parchemin jauni aux bords de l’amertume,
Reposait, tel un secret, auprès d’une roche qui s’allume,
Écrite d’une main aimante, aux lettres pleines d’ardeur,
Les mots fredonnant jadis un éclat de douceur,
À l’heure où s’effaçaient les rêves d’autrefois,
Elle portait l’empreinte des jours aux éclats de soie.

IV.
Sur le papier fragile, s’inscrivait un murmure,
Teinté de la tendre voix d’une amitié si pure,
« Cher ami, en ce renouveau de nos âmes en errance,
Sache que jamais ne s’éteindra, ni ne sera en silence,
La douce chaleur qui jadis réchauffa nos cœurs,
Malgré l’âpreté du temps et de nos lourds malheurs. »
Telles furent les lignes, aux doux contours oubliés,
Qui charmaient le vieillard d’un amour effacé.

V.
Haletant en larmes, il lut chaque syllabe enivrée,
Revêtu d’émotions vives et d’un charme désespéré,
La montagne semblait pleurer, en un chœur cristallin,
La solitude du sage, de l’homme orphelin,
Dont la mémoire, fragile, se fondait dans l’hiver
Pour ranimer les passions d’un temps jadis clair.

VI.
« Ô lettre, messagère des jours cléments,
Retourne la flamme endormie en mes sentiments ! »
Murmura-t-il, la voix tremblante, aux abords du destin,
Que le vent, complice des regrets d’un chemin,
Souffla sur ce manuscrit, vestige d’un tendre âge,
Portant en lui l’amertume d’un inéluctable naufrage.

VII.
Par delà les crêtes abruptes et l’immuable givre,
Le souvenir d’un amour fraternel vient se décrire,
Celui d’un compagnon disparu, aux yeux pleins d’éclat,
Dont la présence, désormais, n’était que l’ombre d’un éclat,
Et dans l’ombre du passé, s’enlaçaient mille douleurs,
Que seul le destin, cruel, pouvait fixer en pleurs.

VIII.
À cette heure solennelle, lorsque l’astre se couche,
Le vieillard, aux mains tremblantes, poursuit cette route,
Son âme, éprouvée par l’attente révolue des jours,
Souvint de légendes d’antan, de serments d’un amour,
Et dans le silence glacé d’un mont aux regards noirs,
Il se remémora l’éclat d’un rêve aux feux illusoires.

IX.
Entre les flocons d’argent et les murs de cime austère,
Se déploie un dialogue fougueux entre l’ombre et la lumière,
« Ô vieil ami, pourquoi cherches-tu en toi le passé ?
Ne sais-tu donc qu’en ton sein l’espoir est déjà foudré ? »
Répondit la montagne, en un grondement feutré,
« Accepte ton destin, car nul ne peut fuir la destinée. »

X.
Le vieillard, ému, reprit la lecture de cet écrit
Qui, tel un écho d’amour, dans son cœur se fit nuit,
« Ami, jadis compagnon de mes plus doux instants,
Ta lettre est un souffle qui défie le temps,
Mais hélas ! se taisent les chants de nos rires enfuis,
Et seule demeure la tristesse des jours qui m’assaillent ici. »
Ainsi, dans l’immensité d’un hiver éternel,
Ses vers se mêlaient aux regrets d’un destin fraternel.

XI.
Les souvenirs anciennes, sur le parchemin dansés,
Exhalèrent des parfums d’eau, de sel et d’été,
Des rendez-vous en clair-obscur dans un jardin secret,
Des saisons de printemps aux fleurs qu’on ne reverra jamais,
Et le vieillard, en proie aux volutes amères,
Songeait aux instants d’antan, aux baisers de lumière.

XII.
Chaque mot, chaque rime, en son âme se déposait
Comme les flocons froids d’un hiver qui jamais ne cessait,
Il revivait les rires, et l’éclat d’un regard sincère,
Mais aussi la douleur d’un adieu, la morsure de la misère,
Là, dans le silence infini entre ciel et terre,
Où sa solitude s’étirait en une complainte amère.

XIII.
La nuit étendait son voile sur la montagne blafarde,
Dans le froid polaire, le cœur battant, rien ne le garde,
« Hélas ! » s’exclama-t-il, « le temps m’a trahi en silence,
La lettre, en mes mains frêles, est source de toute errance.
Ô destin implacable, qu’as-tu voulu de mon sort,
Sinon que je me noie en regrets, en doutes et en remords ? »
Ses mots se mêlaient aux vents, en une complainte funèbre,
Tissant un chant lugubre sur l’échine de l’ombre.

XIV.
Dans un ultime sursaut, le vieillard consulta l’horizon,
Cherchant dans la blancheur le reflet d’un doux pardon,
Et la lettre, objet d’une passion désormais orthogonale,
Dévoilait ses mystères avec une grâce immémoriale,
Indiquant qu’en cet instant, l’âme en quête de consolation,
Pouvait embrasser le passé, malgré la dure effraction.

XV.
« Peut-être ai-je encore en moi, dissimulé sous ma solitude,
La force d’un instant pur, d’une improbable plénitude ;
Ce manuscrit de jadis, témoin de mes jours fanés,
Est l’écho d’un amour loyal, d’un temps inoublié,
Car si la vie m’a quitté, qu’elle me laisse, enfin,
La clarté d’un dernier rêve, un adieu serein. »
Ainsi parla-t-il, en regardant le soir qui se meurt,
Sa voix se dissolvant dans le vide, si empli de douleur.

XVI.
Les rafales de vent portaient des phrases de mélancolie,
Des souvenirs vagabonds, des cris d’une tendre agonie,
« Ô lettre, laisse-moi à nouveau goûter à l’espérance,
Même si en ton encre se dessine ma triste errance,
Raconte-moi l’histoire d’un temps où l’âme se réjouissait,
Avant que la solitude en mon cœur ne s’installe à jamais. »
Et dans cette prière muette, les cœurs se rencontraient,
Tels deux astres éteints, dans l’abîme d’un chagrin lassé.

XVII.
Guidé par la lueur mourante d’un crépuscule d’hiver,
L’homme avança, chargé d’un fardeau si sévère,
Il gravit les pentes abruptes, avec l’effort des passions,
Gravant dans son regard les vestiges de ses illusions,
Les monts, compagnons muets de sa douloureuse errance,
Lui rappelaient sans cesse l’inéluctable sentence.

XVIII.
Sur une corniche de roc, dans le silence transi,
Il déplia de nouveau la lettre, témoin d’un temps béni,
Et les mots, en vers cristallins, semblaient guérir sa peine,
Toutefois, derrière la lie, se cachait une vérité malsaine:
Les heures s’égrenaient inexorables, emportant son salut,
Comme la neige fondante sur le mont, son destin était entendu.
« Ô destin, pourquoi trahi-tu l’âme éprouvée ?
N’oublie point que la douleur est la trace de nos années. »

XIX.
Alors qu’un dernier rayon d’or caressait la cime glacée,
Son cœur, las de nostalgie, s’ouvrit à sa destinée,
La lettre en main, il confia son âme à l’horizon obscur :
« Mon cher ami, par les larmes, je confesse mon imposture,
Moi qui cherchais le passé dans le froid de l’absurde,
Je m’abandonne aux brumes où le temps devient plus rude. »
La montagne, implacable et froide, exhala un plainte sourde,
S’exprimant en une symphonie triste et d’une voix sourde.

XX.
Dans le dernier soupir d’un jour empli d’évanescence,
Le vieillard sentit s’effacer l’éclat de sa présence ;
La lettre, témoin muet d’un passé enraciné en son être,
Subitement, révéla le sort cruel qu’il devait admettre :
« Mon âme se meurt, et sur la montagne, songe en silence,
À l’ombre des regrets, le destin scelle ma démence. »
Le dernier vers, scellé d’un adieu aux couleurs d’amertume,
Fut l’ultime refrain d’une vie, désormais trop opprimée par l’enclume.

XXI.
Lorsque, aux confins de l’infini, la neige et le temps s’unirent,
Le vieillard, las et déchu, se vit en un rêve s’affaiblir,
Tel un éphémère papillon que la brise emporte,
Les souvenirs se dissipant en une ultime escorte.
Le parchemin berça ses doigts usés d’une lueur fuyante,
Rappelant les jours glorieux, les heures d’une vie vibrante.
Mais le crépuscule, souverain, vint clore l’agonie,
Et la solitude, en triomphe, suspendit sa symphonie.

XXII.
Au cœur de ces montagnes, sous un ciel aux tons de tristesse,
La lettre resta à jamais l’emblème d’une tendre faiblesse,
Gardienne d’un mystère ancien, messagère de regrets,
Elle se mua en épitaphe, en une complainte aux attraits
D’un adieu inévitable, douloureux et limpide,
Où s’éteint, en silence, l’âme noble et intrépide.
Ainsi s’acheva le récit d’un vieillard, égaré par le temps,
Dont la solitude fut le théâtre de ses rêves déchirants.

XXIII.
Dans le fracas de la nuit, seul, il gisait sans retour,
Ses espoirs en lambeaux, noyés dans un funeste jour,
Les flocons, témoins d’un drame sans appel ni rémission,
Parcouraient l’infini en effaçant toute rédemption.
Les monts, gardiens austères des souvenirs empreints d’émoi,
Lui rappelaient que le temps fui comme un miroir en émoi,
Et dans l’ultime soupir d’une vie pleine de solitudes,
Le vieillard scella son destin, épousant l’amère habitude.

XXIV.
Sur le seuil de l’ombre, en écho aux vœux du passé,
Il murmura, en dernier, des vers d’une âme épuisée,
« Mon ami, ô ami, que furent tes mots en ces instants,
Échos d’un temps suspendu, d’un bonheur évanescent !
Que tes lignes me rappellent sans fin la douceur d’hier,
Alors que la vie se dissout en un torrent de poussière. »
Le vent, dans un geste final, emporta son ultime chant,
Révélant la tragédie d’un cœur désormais dormant.

XXV.
Et la neige, implacable, recouvrit la trace des pas,
D’un vieillard qui, las et meurtri, se fondit dans le trépas,
La lettre, dernière relique, resta là, source de la peine,
Symbole d’un amour déchu et d’une vie en dérive souveraine.
Dans le silence glacé, où le destin tisse ses dernières rentes,
Se mêlait la nostalgie, vibrant en lamentations lentes,
Jusqu’au jour où la montagne, impassible et éternelle,
Emporta son âme, livrée à l’oubli d’une fin irréelle.

XXVI.
Ainsi s’achève le récit d’un homme aux souvenirs d’or,
Dont la solitude révéla l’amertume d’un trésor,
La lettre retrouvée fut le miroir de sa destinée,
Miroir d’un temps révolu, d’une vie désormais brisée ;
Et le vent, porteur de fables, contiendra toujours l’histoire,
D’un vieillard et d’un instant, d’un amour fuyant sa gloire.
Dans la blancheur éternelle d’une montagne en suspens,
Se grave, en vers immortels, le cri d’un cœur en tourment.

XXVII.
Ô lecteur, en ton âme, résonne encore ce lugubre chant,
Celui du vieillard isolé, du temps qui fuit en errant,
Car dans chaque lettre, chaque mot, se cache une vérité,
Que la nostalgie des âmes est une éternelle fatalité.
Emporte avec toi ces vers, souvenir de l’homme déchu,
Dont la vie se mua en tristesse, en un chagrin absolu,
Et laisse en ton esprit, tel un écho des temps passés,
La douloureuse leçon d’un destin trop vite effacé.

XXVIII.
Lorsque l’ombre du soir enveloppe la montagne austère,
Sache que chaque battement d’un cœur solitaire,
Est le reflet d’un passé d’amour et d’incompréhension,
Où la lettre retrouvée éveilla l’immense désolation.
Le vieillard s’est éteint, emporté par l’inévitable nuit,
Son âme s’est fondue en un rappel, où le temps s’enfuit,
Et dans le murmure des pierres et le soupir des brumes,
Vibre l’hymne poignant d’un destin que nul n’allume.

XXIX.
Ainsi, sur ces cimes enneigées, s’installe la mémoire,
D’un homme qui, par ses regrets, a inscrit son histoire,
Et la lettre, vestige d’un amour et d’une vie consumée,
Reste le symbole éternel d’une solitude inhumée,
Un message d’antan, d’un passé que rien ne peut altérer,
Un adieu final, gravé dans le silence glacé.
Que ton cœur, cher lecteur, se souvienne de cet adieu,
Et que cette prière en vers illumine tes cieux.

XXX.
Dans l’ultime rumeur du vent, quand s’éteint l’ultime lueur,
Le vieillard repose désormais, emporté dans la douleur,
Mais son souvenir, tel un écho d’une douce mélancolie,
Reste à jamais inscrit dans l’âme de la montagne infinie.
Par delà les brumes glacées, son histoire s’épanouit,
En un poème tragique, où le destin se détruit,
Et dans le vaste silence où s’endort la mémoire,
Vibre l’adieu éternel d’un cœur épris de son histoire.

Que ces vers, tissés d’émotions et de chagrin,
Invitent le voyageur à méditer sur le destin,
Sur la solitude, impitoyable compagne d’un temps perdu,
Qui, dans l’ombre des montagnes, murmure un adieu.
Ainsi se conclut, en une larme infinie et sincère,
La triste odyssée d’un homme et d’une lettre chère,
Où, dans le givre du temps, s’inscrit à jamais l’amertume,
D’un cœur nostalgique, qui succomba aux ombres de l’écume.

Au-delà de la beauté tragique de cette poésie, elle nous rappelle que chaque souvenir, qu’il soit doux ou amer, fait partie intégrante de notre histoire. Réfléchissons à la façon dont nous chérissons nos propres lettres du passé, et comment elles sculptent notre présent. Dans la solitude, il y a la force des expériences vécues, un appel à vivre pleinement chaque instant.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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