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Sonnet 63
Le Sonnet 63 de William Shakespeare constitue une réflexion profonde sur le passage du temps et l’impact inévitable de l’âge sur la beauté. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème illustre la manière dont l’auteur appréhende la décadence physique, tout en cherchant à immortaliser la beauté dans l’esprit des générations futures. Shakespeare nous rappelle que même si le corps peut vieillir, l’essence de la beauté peut perdurer à travers les mots et les souvenirs.
Un jour viendra où mon bien-aimé sera, comme je le suis maintenant, écrasé et épuisé par la main injurieuse du temps. Un jour viendra où les heures auront tari son sang et couvert son front de lignes et de rides; où le matin de sa jeunesse Aura gravi la nuit escarpée de l’âge; où toutes ces beautés, dont il est roi aujourd’hui, iront s’évanouissant ou seront évanouies des yeux du monde, dérobant le trésor de son printemps. Pour ce jour-là, je me fortifie dès à présent contre le couteau cruel de l’âge destructeur, afin que, s’il tranche la vie de mon bien-aimé, il ne retranche pas du moins sa beauté de la mémoire humaine. Sa beauté sera vue dans ces lignes noires, à jamais vivantes, et il vivra en elles d’une éternelle jeunesse. Extrait de: Traductions de William Shakespeare (Victor Hugo)
Ce sonnet nous invite à méditer sur la nature éphémère de la beauté et les moyens dont nous disposons pour la conserver dans notre mémoire. Explorez davantage l’œuvre de Shakespeare et partagez vos réflexions sur la manière dont ses vers résonnent avec vous.