Le ‘Sonnet à mon Ami R’ de Félix Arvers est un poème touchant qui parle de la quête d’une vie paisible, entourée d’amour et d’amitié. Écrit au 19ᵉ siècle, ce sonnet témoigne d’un désir sincère de bonheur simple, loin des tumultes de l’amour passionnel. À travers des images évocatrices de la vie familiale et des amis proches, Arvers nous invite à réfléchir sur les véritables sources de bonheur.
J’avais toujours rêvé le bonheur en ménage,
Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d’un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.
Une femme modeste, à peu près de mon âge
Et deux petits enfants jouant à son côté ;
Un cercle peu nombreux d’amis du voisinage,
Et de joyeux propos dans les beaux soirs d’été.
J’abandonnais l’amour à la jeunesse ardente
Je voulais une amie, une âme confidente,
Où cacher mes chagrins, qu’elle seule aurait lus ;
Le ciel m’a donné plus que je n’osais prétendre ;
L’amitié, par le temps, a pris un nom plus tendre,
Et l’amour arriva qu’on ne l’attendait plus.
Extrait de:
Recueil : Mes heures perdues
Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d’un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.
Une femme modeste, à peu près de mon âge
Et deux petits enfants jouant à son côté ;
Un cercle peu nombreux d’amis du voisinage,
Et de joyeux propos dans les beaux soirs d’été.
J’abandonnais l’amour à la jeunesse ardente
Je voulais une amie, une âme confidente,
Où cacher mes chagrins, qu’elle seule aurait lus ;
Le ciel m’a donné plus que je n’osais prétendre ;
L’amitié, par le temps, a pris un nom plus tendre,
Et l’amour arriva qu’on ne l’attendait plus.
Extrait de:
Recueil : Mes heures perdues
Ce poème nous rappelle que parfois, la paix intérieure et l’amitié profonde peuvent apporter une joie inattendue. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Félix Arvers et à partager vos réflexions sur cette belle quête de bonheur.