Le Sonnet CXLVI de Claude Garnier est un poème fascinant qui utilise la couleur blanche comme symbole de pureté et de beauté. Écrit au XVIIe siècle, il explore des thèmes universels tels que l’amour et la beauté à travers des métaphores visuelles puissantes. Ce poème demeure une œuvre significative de la poésie classique française, séduisant les lecteurs par sa musicalité et son esthétique raffinée.
Blanche est la nége encore non touchée,
Blanche est l’hermine et la fleur de nos
Roys,
Blanc est l’albastre, et les peuples
Indois,
Blanc est l’yvoire, et blanche est la jonchée.
Blanc est l’oizeau, dont la vois épanchée
Rand sur
Méandre une mourante vois,
Blanc est celuy que
Venus aus beaus dois
Acouple au frein d’une bride attachée.
Blanc est le marbre en
Afrique taillé,
Blanc est le flos par les vans travaillé,
Cent fois plus blanc est ton sein ma rebelle,
Et cent fois plus (sans leur faire du tor’)
Que le sein blanc de
Cyprine la belle
Et que celuy des
Carithes encor.
À travers ce sonnet, Claude Garnier nous invite à contempler la beauté du blanc et son association avec les thèmes de l’amour et de la pureté. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir d’autres pépites poétiques.