Le Sonnet III d’Etienne Durand est une œuvre remarquable qui capture l’essence des sentiments complexes liés à l’amour et au désespoir. Écrit dans un contexte où la poésie exprime souvent les tourments de l’âme, ce sonnet évoque avec intensité la douleur d’un cœur tourmenté. Dans cette pièce, Durand nous plonge dans l’univers de ses propres luttes émotionnelles, rendant le poème intemporel et universel dans son exploration des relations humaines.
Geler dedans les feux, et brusler dans la glace,
Ne pouvoir à mes yeux accorder le sommeil,
Vivre de desespoir attendant le cercueil,
Effroyable porter la mon dessus ma face :
Verser, non pas des pleurs, mais du sang de mon oeil,
Mesler la joye aux pleurs, et la craincte à l’audace,
Gisant dedans mon lict, n’arrester point en place,
Ci tost que le jour vien détester le
Soleil :
Errer en un moment entre mille désirs,
Faire dés leur naissance avorter mes plaisirs,
Sont les seuls entretiens de mon ame affligée,
Lors que je considère avec quelles douceurs
Elle fut par tes yeux à t’aimer obligée,
Pour n’avoir à la fin que des feux et des pleurs.
Ce poème invite à une profonde réflexion sur les hauts et les bas inévitables de l’amour. N’hésitez pas à découvrir davantage d’œuvres d’Etienne Durand pour apprécier pleinement son art poétique.