Le ‘Sonnet Vi’ d’Abraham de Vermeil est un poème riche en métaphores qui compare l’amour à la lumière du soleil. Écrit dans un contexte littéraire où l’amour courtois est souvent idéalisé, ce poème nous invite à réfléchir sur la dualité entre l’amour terrestre et divin, tout en célébrant la beauté des émotions humaines à travers des images lumineuses et vibrantes.
Un jour mon beau soleil mirait sa tresse blonde
Aux rais du grand
Soleil qui n’a point de pareil :
Le grand
Soleil aussi mirait son teint vermeil
Au
Ray de mon
Soleil que nul ray ne seconde :
Mon
Soleil au
Soleil estoit
Soleil et onde :
Le grand
Soleil estoit son onde et son
Soleil :
Le
Soleil se disoit le
Soleil nompareil :
Mon
Soleil se disoit le seul
Soleil du monde :
Soleils ardants laissez ces bruicts contentieux,
L’un est
Soleil en terre et l’autre luit aux
Cieux :
L’un est
Soleil des corps, l’autre
Soleil de l’ame :
Mais si vous desbattez,
Soleils, qui de vous deux
Est
Soleil plus luisant et plus puissant de feux,
Soleil tes jours sont nuicts comparés à
Madame.
En conclusion, ce sonnet est une belle réflexion sur la puissance de l’amour et sa capacité à illuminer nos vies. Nous vous encourageons à découvrir d’autres œuvres d’Abraham de Vermeil et à partager vos impressions sur ce poème captivant.