Le Sonnet XV d’Étienne Pasquier est une œuvre captivante qui explore la profondeur de la mélancolie humaine. Écrit au XVIe siècle, ce poème évoque habilement les sentiments de désespoir et d’autodérision à travers l’amour pour le vin et les souvenirs d’anciens exploits. Ce poème est un exemple parfait de la manière dont la poésie peut capturer l’essence de l’expérience humaine.
Je ne nourry dans moi qu’une humeur noire,
Chagrin, fascheux, melancholic, hagard,
Grongneux, despit, présomptueux, lagard,
Je fay l’amour au bon vin et au boire.
De mon esprit toutesfois je fay gloire,
Pour le penser estre frisque et gaillard,
Et ne tenir nullement du vieillard,
Mais nul que moy ne le se fait accroire.
Pour trop me plaire, à chacun je desplais,
De vains discours pauvre sot je me pais,
Ne pouvant rien, sans espoir je désire.
Pour n’avoir plus de reste que ma voix,
Je chante à tous mes anciens exploits,
Mais les chantant, je n’appreste qu’à rire.
Ce sonnet nous pousse à réfléchir sur la nature de notre bonheur et sur la façon dont nous faisons face à nos déceptions. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Étienne Pasquier ou à partager vos propres réflexions sur ce poème.