Le Sonnet XVI d’Abraham de Vermeil est une œuvre émotive qui explore les thèmes universels de l’amour et de la mort. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème résonne par sa profondeur et son expressivité, rappelant à chaque lecteur la lutte entre le désir ardent d’union et la fatalité de la séparation. Ce sonnet représente une quête désespérée pour l’immortalité de l’amour même après la mort, captivant ainsi tous ceux qui cherchent à comprendre la nature complexe des relations humaines.
Puisse advenir que ma fiere
Maistresse
Voyant le lict de mon sombre repos,
En souspirant me tienne ce propos,
La larme à l’œil et le sein en tristesse :
O sainct dépost, enfant de ma rudesse,
Qui tien mon cœur enlacé dans tes os,
Reçoi bénin ces pleurs et ces sanglots,
Et les regrets que je respans sans cesse :
Tu gis icy pour m’aimer ardemment,
Et j’y mourrai pour finir mon tourment :
Mais toi, bon
Dieu, accompli mon envie :
Que noz esprits soient unis à tousjour,
Et que noz corps soient joincts en un séjour :
Face la mort ce que n’a faict la vie.
Ce sonnet nous pousse à réfléchir sur notre propre rapport à l’amour et à la mort. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres d’Abraham de Vermeil pour plonger encore plus profondément dans son univers poétique et partager vos impressions avec nous.