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Sonnet Xviii
Le Sonnet XVIII de Gilles Durant de la Bergerie explore la douce torture provoquée par la beauté des yeux aimés. Dans un contexte littéraire riche, ce poème fait partie d’une tradition poétique où l’amour et la souffrance sont intimement liés. Grâce à sa structure soignée et à ses métaphores puissantes, l’œuvre reste une réflexion intemporelle sur le pouvoir enivrant des regards.
Beaux yeux dont la douceur si doucement m’enivre, Vous produisez des feux qui me vont dévorant : Beaux yeux, mais ! beaux soleils qui m’allez éclairant, Vous brûlez, et le ciel me force de vous suivre. Beaux yeux, dont la clarté du trépas me délivre, Et du chemin d’erreur où j’allais m’égarant; Qui vous voit sans mourir n’est pas digne de vivre, Et qui vit sans vous voir, d’un mort n’est diffèrent. Je n’avais point vécu jusqu’à l’heure première Qu’amour me découvrit votre belle lumière, Et que de vos regards je fus illuminé : Mais ce même moment qui me donne naissance, Du don qu’il m’avait fait m’ôta la jouissance, Car je fus à vos rais aussitôt mort que né.
En conclusion, ce sonnet nous invite à méditer sur la dualité de l’amour : il peut illuminer notre existence tout en nous plongeant dans la souffrance. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur fascinant et à partager vos réflexions sur cette composition poignante.