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Sonnet Xxviii
Le Sonnet XXVIII de Jean de La Ceppède, poète du XVIe siècle, est une œuvre fascinante qui met en lumière la recherche de la compréhension divine. À travers des métaphores riches et une construction poétique élaborée, La Ceppède interpelle le lecteur sur la difficulté de percevoir la grandeur de Dieu face à la beauté de la nature. Ce poème, ancré dans un contexte religieux, reste pertinent aujourd’hui pour ceux qui cherchent à explorer les mystères de la foi et de la spiritualité.
Cil qui bande l’optique au lever du soleil Vers sa brillante Sphère, eblouy tout à l’heure Ne le peut regarder : mais s’il porte son œil Sur les couteaux voisins, il voit sa chevelure. Les yeux plus épurez de l’humaine souilleure S’efforçants de voir Dieu tombent en cas pareil. Il faut donc regarder (c’ét la voye meilleure) Vers ces monts étoffés de son riche appareil. Ces monts sont ses esleus qui font le frontispice De l’Eglise, et sur eux le Soleil de justice Rayonnant, se fait voir aux yeux plus chassieux. Cil qui void aujourd’huy l’admirable puissance Des douze, et n’y void pas céte divine essance, Est un sot à merveille, ou très-malicieux.
En conclusion, le Sonnet XXVIII nous invite à réfléchir sur notre capacité à voir et à comprendre le divin. N’hésitez pas à partager vos réflexions ou à explorer d’autres œuvres de La Ceppède pour enrichir votre appréciation de la poésie spirituelle.