Le Sonnet XXX de Jean de La Ceppède explore la connexion entre l’esprit et l’amour. Dans un contexte où la poésie classique se mêle à des réflexions profondes sur la nature divine, ce poème demeure une œuvre significative qui invite les lecteurs à réfléchir sur les mystères de l’amour et de l’esprit. La Ceppède, en grand poète du XVIe siècle, utilise un langage riche pour évoquer ces thèmes transcendants.
Nous appelons Esprit le venteux soufflement, Esprit en la nature est-ce qui meut, qui pousse. L Amour est donc Esprit, qui brille, qui trémousse, Qui pousse vers l’aymé les Esprits de l’Amant. Céte personne donque est dite proprement Esprit. Car c’est l’Amour, c’ét céte haleine douce Et du Père, et du Fils, qui par mainte secousse A l’Amour du Trine-un meut nos cœurs vivement. Or la droicte raison nous donne cognoissance Que tout ce qu’on rapporte à la Divine essance Est sainct. Céte personne est donc le sainct Esprit. L’Esprit de Dieu, de Christ, de vérité, de vie Le Paraclet de qui de sainct Collège aprit Ce qui rendit la terre à ses loix asservie.
Ce poème pousse à une réflexion sur la nature de l’amour et son lien avec le divin. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de La Ceppède et à partager vos impressions sur ce sonnet touchant.