Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .
Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.
⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.
Profitez-en !
Sonnet Xxxii
Le sonnet XXXII d’Isaac Habert se distingue par sa profonde réflexion sur la dichotomie entre la lumière et l’obscurité. Écrit durant la Renaissance, ce poème évoque la beauté éphémère des étoiles et leur lien avec la passion humaine. Habert utilise des références mythologiques pour enrichir son message, faisant de ce sonnet une œuvre intemporelle qui continue de résonner auprès des lecteurs modernes.
Quand le clair Apollon tire son char des eaux Bridant ses grands coursiers sur le rivage More, Le simulacre alors du noir fils de l’Aurore Dans le temple Thebain rend des sons tout nouveaux. Mais sitost que la nuict espand ses noirs nuaux Par le vague de l’air, Memmon * alors desplore Et se pleint de ne voir le Soleil qu’il adore, Comme estant le seul Roy des plus luisants flambeaux. Ainsi quand j’apperçoy les estoilles brillantes Qui luisent sur ton front, belles, claires, ardantes, Envoyer devers moy leurs rayons bien-heureux, Je chante leur beauté, lors mon ame est joyeuse, Mais privé de leurs rais et clarté lumineuse, Las ! je deviens muet, aveugle, et froidureux.
À travers le sonnet XXXII, Habert nous invite à méditer sur notre propre rapport à la lumière et à l’obscurité dans nos vies. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant et à partager vos réflexions sur ses vers envoûtants.