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Sonnets

Le poème ‘Sonnets’ de Philippe Desportes plonge le lecteur dans une réflexion profonde sur l’ambition humaine à travers le mythe d’Icare. Écrit au 16ᵉ siècle, ce sonnet évoque la beauté et le danger de la quête de la grandeur. La chute d’Icare devient alors symbole des aspirations trop élevées qui mènent à la déception. Une œuvre intemporelle qui reste pertinente face à nos propres désirs d’élévation.
Icare est chut ici, le jeune audacieux Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : Ici tomba son corps dôgarni de plumage, Laissant tous braves cœurs de sa chute envieux. O bienheureux travail d’un esprit glorieux Qui tire un si grand gain d’un si petit dommage ! O bienheureux malheur plein de tant d’avantage, Qu’il rende le vaincu des ans victorieux! Un chemin si nouveau n’étonna sa jeunesse, Le pouvoir lui faillit mais non la hardiesse, Il eut pour le brûler des astres le plus beau. Il mourut poursuivant une haute aventure, Le ciel fut son désir, la Mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau? &&& Sommeil, paisible fils de la Nuit solitaire, Père aime, nourricier de tous les animaux, Enchanteur gracieux, doux oubli de nos maux, Et des esprits blessés l’appareil salutaire : Dieu favorable à tous, pourquoi m’es-tu contraire? Pourquoi suis-je tout seul rechargé de travaux, Or’que l’humide nuit guide ses noirs chevaux, Et que chacun jouit de ta grâce ordinaire? Ton silence où est-il? ton repos et ta paix, Et ces songes volant comme un nuage épais, Qui des ondes d’Oubli vont lavant nos pensées? O frère de la Mort, que tu m’es ennemi! Je t invoque au secours, mais tu es endormi, Et j’ards, toujours veillant, en tes horreurs glacées. &&& Cette fontaine est froide, et son eau doux-coulante, A la couleur d’argent, semble parler d’Amour; Un herbage mollet reverdit tout autour, Et les aunes font ombre à la chaleur brûlante. Le feuillage obéit à Zéphyr qui l’éventé, Soupirant, amoureux, en ce plaisant séjour; Le soleil clair de flamme est au milieu du jour, Et la terre se fend de l’ardeur violente. Passant, par le travail du long chemin lassé, Brûlé de la chaleur et de la soif pressé, Arrête en cette place où ton bonheur te mène; L’agréable repos ton corps délassera, L’ombrage et le vent frais ton ardeur chassera, Et ta soif se perdra dans l’eau de la fontaine.
Ce poème nous pousse à méditer sur les limites de nos ambitions et les risques qui en découlent. Explorez davantage les œuvres de Philippe Desportes pour découvrir d’autres réflexions fascinantes sur la condition humaine.

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