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Souvenirs d’enfance sous un désert infini

Le poème ‘L’Éternel Serment du Désert’ nous plonge dans l’immensité d’un désert métaphorique, reflet d’une âme en quête de son passé. À travers des vers vibrants, il évoque les promesses d’une enfance lumineuse qui se heurtent à la cruauté du destin, révélant ainsi la beauté éphémère des rêves et des serments.

L’Éternel Serment du Désert

I
Dans l’immensité d’un désert aux vastes cieux,
Où le zéphyr effleure en soupirs mélodieux,
S’étend l’aride royaume d’âmes esseulées,
Où l’ombre d’un passé en cendres est consumée.
Au cœur de ce silence en un pavillon de sable,
Vivait une dame au destin triste et instable,
Née aux prémices d’un rêve, d’un serment d’enfance,
Qui, naguère pur et vif, reflétait l’espérance.

II
Les jours d’innocence, jadis, naissaient en douceur,
Quand l’azur berçait son cœur de tendre lueur ;
Dans l’alcôve des mirages, d’un avenir radieux,
Elle murmurait un vœu, secret et précieux :
« Aux battements du temps, ma vie sera témoins,
D’un pacte sincère scellé aux confins des destins ;
Jamais nul ne brisera l’alliage de l’âme,
Qui, telle l’eau claire, jamais ne se désarme. »
Ainsi, l’écho du serment, fait d’amour et de fureur,
Résonnait dans l’âme pure, disséquant sa lueur.

III
Hélas, le destin, en sa main cruelle et froide,
Était déjà posé en une trame d’ombre et de modes,
Pour étreindre la jeune femme en une fatalité,
Loin des ailes de l’espoir et d’une douce clarté.
Des vents de l’infortune soufflèrent sur la plaine,
Érodant peu à peu le serment d’une haleine,
Et dans la danse des dunes aux reflets fuyants,
S’enfuit un jour le bonheur aux allures de géant.
Les souvenirs d’enfance, jadis enivreurs d’ivresse,
Se virent ternir par l’amer goût d’une tristesse.

IV
Sur les sentiers solitaires, où l’ombre se déploie,
Elle errait, l’âme en exil, en quête d’autrefois,
Telle une sylphide errante que foudroie la peine,
Cherchant l’éclat perdu d’une étoile souveraine.
Chaque pas sur le sable, empreint de mélancolie,
Rappelait le serment jadis scellé en symphonie ;
Mais les vents, porteurs de doutes, murmuraient en vain
Que le cœur est emporté par le flot des chagrins.
Ses yeux voyaient, dans l’extase d’un ciel éteint,
Les reflets d’un temps jadis, où l’amour n’était point.

V
« Ô Destin implacable, » se murmurait-elle en soupirs,
« Pourquoi brises-tu l’écho des serments à venir ? »
Autour d’elle le désert répondait en silence,
Accablé par l’écho d’une poignante absence.
Elle se souvenait, enfant, aux jeux d’un soleil d’or,
D’un ami sincère, compagnon d’un tendre décor,
Qui, jadis, prêta serment sous l’auguste lueur
D’un firmament uni à la clarté du labeur :
« Nous serons, en tout lieu, gardiens de nos ardeurs,
Et nul ne pourra briser notre foi, nos heures. »
Mais le temps, vengeur, avait séparé leurs routes
Pour laisser en son sillage d’amères semailles et doutes.

VI
En la vaste immensité où l’âme se perd,
Le destin s’effritait en un funeste éclair ;
La jeune dame, par le poids de sa destinée,
Vit se dissoudre en ombres l’espoir de l’amitié.
Telle une rose déchue aux pétales égarés,
Elle demeurait, meurtrie, aux rêves détrônés,
Et le serment d’enfance, aux lueurs d’autrefois,
Fut brisé par les forces – atroces, impitoyables – lois.
La voix de son souvenir, écho d’un passé saint,
S’éteignait peu à peu, telle la vie d’un refrain.

VII
Dans un crépuscule d’un or pâle et fragile,
Surgit l’ombre d’un vieil ami, portrait subtil,
Aux traits fatigués du temps, porteur de discours,
Et d’une voix emplie d’un mélancolique retour :
« Ma chère, jadis un serment scellait nos destinées,
Mais le vent du changement a brisé nos contrées.
Je porte en mon cœur la douleur de nos illusions,
Ainsi se meurt la foi en de féconds horizons. »
Ses paroles, telles des lames tranchantes et funestes,
Firent naître en elle un torrent de tristesse.

VIII
« Ami fidèle, » répondit-elle d’un ton solennel,
« J’avais juré l’éternité dans un pacte si frêle,
Mais l’ombre des circonstances, implacable faucheuse,
A décimé le rêve en une hécatombe affreuse. »
La mer des souvenirs, vaste et si déchirée,
L’avait vue enfant, en des instants enchantés ;
Pourtant, le temps cruel effaçait la tendre flamme,
Et le serment obscur, effleuré d’un ultime drame,
Répandait, sur la plaine, les vestiges d’un écho,
Qui s’éteignait dans l’oubli du cœur en repos.

IX
Les années passaient, emportant dans leur sillage
Le doux parfum des rires, l’innocence en partage ;
Le désert, vaste théâtre de mille errances,
Voyait s’effacer l’espoir en sa triste danse.
Elle foulait à présent le sol d’un passé envolé,
Les souvenirs d’un tendre temps jadis enlacés,
Comme les dunes mouvantes sous un ciel d’acier,
Laissant dans son sillage un sentier désolé.
Dans l’ombre de chaque soir, un éclat se faisait rare,
Témoignant d’un serment, d’un amour illusoire.

X
Sous le firmament obscur, aux lueurs des regrets,
Elle évoquait la cité de ses jours parfaits,
Où les rires et les chants liaient son âme en fête,
Avant que l’ombre du destin ne lui brise la quête.
Chaque souvenir d’enfance, comme un diamant pur,
Se faisait reflet d’un rêve aux contours si durs ;
L’éclat de ce temps jadis, gravé en douce douleur,
La ramenait aux instants de sa fragile ardeur.
Mais la réalité implacable, en un souffle amer,
Scellait le pacte rompu d’un amour éphémère.

XI
C’est dans un soir d’automne, sous un ciel déchu,
Qu’un ultime espoir se fondit en brume inconnue.
Les étoiles, témoins muets des serments en éclats,
Voyaient la femme aux yeux tristes pleurer bas.
« Ô Destin, » sanglotait-elle en vers incertains,
« Pourquoi dérober l’âme aux plus tendres chemins ?
Mes souvenirs d’enfance, échos d’un temps heureux,
Sont perdus dans l’errance de ce désert affreux. »
Le vent, porteur de silence, en un soupir discret,
Répondit sans un mot, tel l’oracle secret.

XII
Sur une dune isolée, reflet d’un temps fané,
Elle déposa en silence l’ultime reliquat
D’un serment éternel, jadis si noble et fié,
Aujourd’hui brisé par des lois d’infortunes opaques.
Les grains d’or, messagers d’un passé emporté,
Portaient en eux la mémoire d’une âme blessée,
Où s’inscrivait l’espoir d’un amour nascent et vrai,
Transformé en cendres d’un rêve en sursis, muet.
Ainsi, sous le regard implacable des astres,
Se scella la fin d’une légende qui contraste.

XIII
Elle se saisit d’une plume aux reflets inaltérés,
Pour graver dans le vent ses serments dérobés ;
Chaque mot, chaque vers, portait en son cœur la trace
D’un enfant qui espérait à l’abri de l’espace.
« Que mes larmes soient le sceau d’un destin immuable,
Que le souvenir d’enfance ne devienne fable,
Mais vive en l’écho du sable en perpétuel lien,
Comme un héritage pur, malgré l’infortune qui vienne. »
Tel était le vœu d’une âme en errance, vibrante
De la force d’un serment, jadis infini, éclatant.

XIV
Le temps s’écoulait, inéluctable et cruel,
Et le désert lui-même, aux vastes yeux de fiel,
Assistait, silencieux, à l’effritement lent
D’un rêve jadis scellé en un serment ardent.
Les dunes, témoins muets des soupirs et des cris,
Emmagasinaient la peine d’un cœur en sursis,
Où résonnaient encore, en murmures fragiles,
Les échos d’un pacte, d’une foi, si volatiles.
La jeune dame, seule, marchait vers sa destinée,
Le regard éteint, dans l’ombre de sa vérité.

XV
Un soir où le firmament se teignait d’amertume,
Elle rencontra en chemin une ombre posthume,
Un vieillard, messager d’un adieu silencieux,
Portant l’empreinte des âmes, en son geste précieux.
« Ô prestance des vieux jours, » dit-il d’un ton grave,
« Ton serment jadis brisé n’est point une entrave ;
Il vit dans l’écho du vent, dans chaque grain d’or,
Qui recueille en son sillage l’ombre d’un doux décor. »
Mais son regard, chargé de douleurs méditatives,
Laissait deviner l’issue des existences fugitives.

XVI
« Mon enfant, » murmura-t-il, « tout pacte est éphémère,
Et les serments tissés en l’ombre de l’univers
Sont destinés à se briser, tels des astres déchus,
Même lorsque l’âme y croira jusqu’au dernier nues. »
Alors, dans le silence, sa voix se perdait en échos,
Portant l’admonestation d’un destin sans apothéose.
La femme, dans ses yeux, lisait une infinie tristesse,
Répondant : « Ô sage, en vérité, c’est là ma détresse :
J’ai juré fidélité à l’innocence de mon âme,
Mais le temps a consumé ce serment en son drame. »

XVII
Les étoiles, pâles sentinelles de son histoire,
Contemplaient en silence la fin d’un espoir notoire.
Dans le calme du désert où la vie se meurt,
Elle évoquait les rires d’un passé en splendeur.
Les souvenirs d’enfance, tels des feux follets discrets,
S’allumaient en son cœur avec des éclats secrets ;
Mais le destin, implacable, était venu clore
Le pacte éternel, lui ôtant ses douces aurores.
Ainsi, l’ombre recouvrait l’âme en détresse infinie,
Et le serment d’autrefois s’envolait, brisé, en nuit.

XVIII
Sur le lit de la dune, en son ultime confession,
Elle offrit à l’univers sa douleur et sa passion :
« Ô vent des âges, emporte mon serment déchu,
Que jamais ne survivent les échos de mes nues.
Car jadis, enfant, j’aimais sans mesure ni fin,
Et je jurais à la vie d’un bonheur divin.
Hélas ! Ce vœu s’effaça sous le joug des circonstances,
Me laissant en ce désert, victime d’une errance. »
Sa voix, fragile et claire, s’enflait en un chant sincère,
Témoignant d’un temps en qui le rêve était lumière.

XIX
Dans la nuit flamboyante, où la lune se penche,
Et où le sable lui-même aux étoiles se déclenche,
L’ultime page d’un serment se scella en un soupir,
Tandis que l’âme éparse étreignait son avenir.
Les dunes, comme des tombeaux aux sculptures fines,
Gardaient en leur sein les traces d’une âme qui décline,
Et le vent, messager d’un destin inexorable,
Portait les larmes d’un rêve en une vague immémoriale.
Ainsi, le serment brisé, tel un glas funèbre et froid,
Marqua l’ultime adieu à des jours que l’on ne voit.

XX
Enfin, sur le seuil du néant, au cœur d’un lointain aube,
Elle contempla la vie s’offrant en une robe
Tissée d’un chagrin profond, d’un amour déchu,
Où résonnait l’écho d’un serment qui s’est perdu.
« Adieu, douce enfance, adieu, tendre illusion ! »
S’exclamait-elle, brisée, en une ultime prière, sans raison.
Le désert, complice de sa douleur, se fit sépulcre,
Et laissa en son sillage un ultime soupir obscure,
Où les mots d’un vieux serment se dissolvaient en pleurs,
Témoignant d’un destin vaincu par l’inexorable frayeur.

XXI
Ainsi s’acheva l’épopée d’une âme en errance,
Dont le serment sacré fut brisé par la tempête d’instance.
Les souvenirs d’enfance, jadis l’essence de l’espoir,
Restèrent en un écho, funeste vestige illusoire.
Les dunes, éternelles gardiennes des fautes et des rêves,
Chantèrent la légende d’une femme que le sort crève,
Dont l’âme, tourmentée, ne put jamais se délivrer
De l’amère supplique d’un passé à jamais foudroyé.
Et dans l’immensité du désert, en un douloureux adieu,
Se mourut à jamais l’espoir d’un amour précieux.

XXII
Le vent, en son voyage, portait l’odeur des regrets,
Réveillant en chaque souffle les ombres des secrets.
Dans le fracas du silence, l’écho d’un serment rompu
Perturbait la quiétude en un murmure inconnu.
Chaque grain de sable semblait conter l’histoire
D’un rêve évanoui, éteint sous le joug de la mémoire,
Et la douce mélodie d’un temps jadis radieux
Se mua en un lugubre requiem funeste et anxieux.
Sur l’autel du destin se grava, en lettres de douleur,
L’inéluctable fin d’un pacte, source d’un immense malheur.

XXIII
Aux confins de l’horizon, deux âmes se séparèrent,
Les vestiges d’un serment, qu’en un soupir se perdèrent.
La femme, las de combats menés dans la solitude,
Laissa son cœur errer, prisonnier de l’inquiétude.
Elle crut autrefois pouvoir vaincre le temps et l’oubli,
Mais le destin, sombre sculpteur, sut lui ôter le pari
D’un serment sacré, embrassé dans l’innocence pure,
Qui s’effaçait aujourd’hui, aux confins d’une nature obscure.
Tandis que le crépuscule engloutissait ses derniers espoirs,
Elle demeurait captive d’un rêve, en déclin, sans gloire.

XXIV
Dans l’ultime heure où se mêlaient regret et nostalgie,
Le sable, témoin muet, consigna en mélancolie
Les vestiges d’un serment, jadis lumineux et fort,
Brisé par les affres du temps, à l’orée du sort.
Sa voix, dernière et fragile, s’éleva contre le vent,
Tentant en vain d’enrayer l’inévitable tourment :
« Ô souvenirs d’enfance, puisez en moi la lumière,
Car malgré mes errances, vous étiez mon unique repère. »
Mais le désert impitoyable, en un geste funéraire,
Recueillit son adieu dans une étreinte précaire.

XXV
Et ainsi, le jour se leva sur un destin consumé,
Laissant en échos plaintifs le serment abandonné.
La femme, ombre fatale, disparut dans l’immensité,
Ses pas effleurant la poussière d’un temps dérobé.
Le silence se fit souverain dans cet hémicycle d’ombre,
Et les mémoires d’enfance, aux reflets d’un rêve sans nombre,
S’unirent à jamais dans le berceau d’un monde en ruine,
Où la vie et ses serments se perdent en larmes opalines.
Le désert, éternel gardien des promesses défunts,
Chanta l’hymne d’un adieu, tragique et sans lendemain,
Marquant, de sa triste empreinte, l’inéluctable fin
D’une histoire d’amour et d’espoir, consumée au matin.

Alors que le vent emporte les derniers échos de leur innocence, ce poème nous rappelle que chaque mémoire, chaque rêve, même brisé, constitue une partie intégrante de notre voyage. Réfléchissons à l’importance de chérir ces serments, de célébrer l’amour et l’amitié, tout en acceptant que la vie, dans sa complexité, peut aussi nous enseigner la résilience face à la souffrance.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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