Dans ‘Stèle à Georges Carpentier’, Jean-Jacques Viton rend hommage à des figures emblématiques de la boxe, alliant art et sport. Ce poème transporte le lecteur dans l’univers des combats où se mêlent bravoure et vulnérabilité, une magnifique exploration du combat tant physique qu’émotionnel. À travers des métaphores puissantes et des images dynamiques, Viton illustre la beauté éphémère du ring.
Infortunés fighters Billy Papke Harry Lewis Frank Klaus Bombardier Wells Saisis tous par le signe de l’indien Etat de celui qui a été endormi par un Adversaire à la volonté considérable Un matin il imagine le tour de valse La feinte : devant les mastodontes se pencher en arrière en feintant du gauche Le side-step avancer sur le côté pour se placer ainsi au dos de l’ennemi Le pivotement de l’autre en révolution attraper la mâchoire par un crochet rapide Serrées haut sur les hanches Les culottes blanches flottent Autour des cuisses Brèves gravures ralenties Des tangos sur les rings A les voir s’appliquer face à face Penchant leur tête bien coiffée Sous la lotion argentine On se met à croire qu’ils soulèvent Un invisible évanoui Pour la chute exacte au tapis Il frappe alors en dansant Juste à la pointe du cœur
Ce poème invite à réfléchir sur la résilience des combattants et la simplicité poignante de leurs luttes. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Jean-Jacques Viton ou à partager vos réflexions sur ce poème unique.