Aux confins de l’Atlantique, la ville respire en brume et couleurs. Les façades « jellybean » répondent au vent et au sel. Ici l’histoire s’assemble dans le chant des quais et des tavernes.
Chant de la cité du large
Témoins du grand incendie de 1892, les maisons en rang gardent la mémoire des pêcheurs et la mer.
Jardin de toits carmins, Water Street célèbre la morue, les marchands et l’écume qui mêle tout à la mer.
Ombres et brumes où Marconi capta en 1901 la voix transatlantique, miracle de fil invisible vers la mer.
Histoire sculptée aux Rooms et à la cathédrale, chaque pierre porte la foi et la rudesse de la mer.
Nuits de violon sur George Street, rires de Quidi Vidi, brassage d’air salé et de tourbe qui vient de la mer.
Souvenirs d’une terre qui choisit en 1949 de joindre le Canada, résilience et accueil piquetés par la mer.
Viens marcher sur les sentiers de pierre, entendre le corbeau et le foghorn, goûter la bière locale et les récits. La ville ouvre ses maisons colorées et ses musées comme des coffres. Ici l’horizon réconcilie mémoire et souffle, offrant des raisons de revenir.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche sentimental et historique
Thèmes Abordés: amour de la ville, mémoire maritime, résilience, musique et communauté
Atmosphère Évoquée: brume atlantique, couleurs vives des façades, odeur de sel et de tourbe, son de foghorn et violon
Invitation du Poète: parcourir Signal Hill, écouter les récits aux Rooms, s’asseoir sur Water Street et laisser la ville vous enseigner sa patience