Blanche dès le premier matin, la ville s’ouvre comme un livre de pierre et de lumière. Les clochers répondent aux voix du marché et au parfum de jasmin. Chaque rue porte le souffle des révolutions anciennes et le travail des artisans d’aujourd’hui. On vient ici pour entendre l’histoire au creux des pierres et sentir la chaleur populaire.
Chants de la ville haute
Un chœur d’étudiants à la Universidad Mayor de San Francisco Xavier rappelle l’époque de la Real Audiencia, mémoire scellée
Casa de la Libertad conserve les actes et la braise du soulèvement de Chuquisaca en 1809, vérité narrée
Recoleta, balcon vers les Andes, et Cal Orck’o où des pas jurassiques creusent le rocher, temps chanté
Entre porches blancs et ateliers, la ville, nommée pour Antonio José de Sucre et classée au patrimoine, respire jasmin doré
Je marche parmi les voix, entre ateliers et places, apprenant la patience des murs blancs. Les festivités, les musées et les montagnes alentour appellent au retour. Viens cueillir ici la simplicité d’une histoire vive et partagée.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche lyrique en hommage historique et sensoriel.
Thèmes Abordés: mémoire coloniale, révolutions (Chuquisaca 1809), identité andine, patrimoine architectural, artisanat.
Atmosphère Évoquée: blancheur coloniale, jasmin et pain frais, carillon des clochers, murmurations de marché, brume andine au lever du jour.
Invitation du Poète: visiter pour marcher la mémoire, rencontrer Casa de la Libertad, gravir la Recoleta, découvrir Cal Orck’o et s’ouvrir aux ateliers d’artisans.