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Sur L’Affection de la Vie

Dans ‘Sur L’Affection de la Vie’, Jacques Vallée Des Barreaux nous plonge dans une méditation profonde sur la fragilité de l’existence humaine. Écrit à une époque où la préoccupation pour la mortalité et la nature était omniprésente, ce poème résonne encore aujourd’hui grâce à sa richesse linguistique et à son exploration des thèmes universels de la vie et de la mort. Découvrez comment l’auteur utilise des métaphores puissantes pour évoquer l’éphémère beauté de notre passage sur terre.
Mon Dieu, que la lumière est belle, Mais on n’en voit qu’une étincelle; On n’est pas sorti du berceau Que l’on court à la sépulture : Que les froides nuits du tombeau Font d’outrages à la nature ! De toutes ces beautés célestes, Voyez les misérables restes, Dans ce lit commun des humains Où Dieu veut que toujours on dorme, Ces beaux yeux et ces belles mains N’ont plus ni mouvement ni forme. Hommes illustres en vos âges, Habitants de ces noirs rivages, Pâles ombres de l’Achéron ‘, Corps de fumée, images sombres, Lorsque vous êtes chez Charon, À grand-peine êtes-vous des ombres. Quelle injustice, quelle injure, Quelle indignité de nature! L’être du plus homme de bien N’est qu’un peu de cire allumée, Dont le trépas ne laisse rien Qu’un peu de cendre et de fumée. De tous les maux de cette vie, La pauvreté, la maladie, Rien ne me peut faire frémir Que l’horreur de la sépulture, Mais quand il me faudra périr, Périsse avec moi la nature. J’aime cet empereur de Rome, Qui, se tuant en galant homme, Eût voulu du même couteau Dont il se fit plaie profonde, Faisant de sa main son tombeau, Le faire aussi de tout le monde.
Ce poème nous invite à réfléchir sur notre propre existence et sur le cycle inévitable de la vie et de la mort. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Jacques Vallée Des Barreaux pour enrichir votre compréhension de sa pensée profonde et de ses réflexions sur la condition humaine.

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