Le poème ‘Te souviens-tu de ce matin d’hiver’ d’Albert Mérat, extrait de ‘L’Adieu’, écrit en 1873, est une œuvre marquée par la nostalgie et la célébration de la beauté de la nature. À travers ses vers, l’auteur nous invite à revivre un moment précieux, capturant l’essence d’un paysage hivernal et les sentiments qu’il suscite.
Te souviens-tu de ce matin d’hiver,
De la dernière et chère promenade ?
Il faisait beau, le soleil était clair :
C’était un temps d’heureux ou de malade.
C’était aussi notre pays charmant,
Le fleuve lent et sa rive un peu plate ;
Et les coteaux qui dressent finement
Au bord du ciel leur forme délicate ;
Et je pensais : les pentes de velours
Verront encore la belle promeneuse.
Aux mois si doux où l’été fait les jours
Longs et pareils à l’âme lumineuse.
Extrait de:
L’Adieu (1873)
Ce poème souligne l’importance des souvenirs et de la nature, laissant le lecteur réfléchir sur ses propres moments précieux. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres d’Albert Mérat pour découvrir encore plus de beauté poétique.