Elancée dans le flou de ma folle frénésie
Et te dire à l’oreille les aveux d’un secret
Eloigné qui démange mon sommeil de si près.
Te revoir dans un lieu de légende de la fée
Qui possède le démon d’un amour si parfait
Et t’écrire sur la joue de mes vers étayés
Pour le temps de la lune au soleil éveillée.
Te tenir par les doigts dans une route embrumée
Dans les vents qui emportent le bel age consumé
Et partir tous les deux sur une aile inconnue
Rencontrer le bonheur des beaux jours revenus.
T’effleurer dans le noir de ma plume colorée
De tes mots comme des fleurs dans mes champs labourés
Et te lire les versets de mes peines récoltées
De l’absence dans le bois du silence révolté.
Te penser dans le conte d’un royaume déchiré
Dans la vie du grand jour et la nuit séparés
Et t’offrir les étoiles quand il pleut des chansons
Dans ma tête qui a l’age de mon cœur nourrisson.