Je porte en moi la ville comme on porte un vieux tapis: plis, couleurs et mémoire. Dans ses ruelles se mêlent le parfum du thé, du jasmin et des épices, et le pas des générations. Ce chant raconte les pierres, les fêtes et les silences qui font Téhéran.
Un cœur urbain entre palais et montagnes
Echoppes du Grand Bazaar, cardamome et soie, où le thé scelle histoires et âme.
Hautes parois d’Alborz gardent neiges et rêves; le pas du randonneur retrouve l’âme.
Et des réformes constitutionnelles aux remaniements du siècle Pahlavi, résonne une même âme.
Réserves de pierre: Golestan, palais de miroirs, et Azadi, arche vers l’horizon, portent l’âme.
Arcades, ateliers et tapis tissés partagent savoir-faire, festivals et voix de ferveur d’âme.
Nuit où l’adhan se mêle au murmure du marché, malgré tempêtes et révolutions, demeure l’âme.
Viens écouter la ville comme on entrouvre un livre aux pages anciennes: chaque façade révèle une date, une fête, un souffle. Entre modernité et racines, entre jardins et tours, Téhéran offre des promenades qui soignent la mémoire. Repars enrichi, avec le goût du thé et l’image d’un ciel qui porte encore des voix anciennes.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche en hommage à la ville, modalité narrative et réflexive.
Thèmes Abordés: amour et fidélité à la mémoire urbaine, modernité versus tradition, artisanat, résistance et célébration culturelle.
Atmosphère Évoquée: teintes ocres et gris fumé, parfum de jasmin et de thé à la cardamome, bruissements du bazar et souffle des montagnes.
Invitation du Poète: parcourir les palais, écouter les marchés, gravir l’Alborz et goûter aux fêtes pour comprendre la ville vivante.